lundi 8 décembre 2008

Les risques pour la santé des polluants dans l'habitat

Les risques pour la santé des polluants dans l'habitat


STRASBOURG (AFP) — Virus, bactéries, poussières, champs électro-magnétiques, bruit urbain, poisons chimiques ou moisissures sont autant d'ennemis qui séjournent dans l'habitat et attaquent la santé, selon une quinzaine d'experts européens réunis vendredi à Strasbourg.


"Sur 905 matelas et oreillers analysés au courant des quatre dernières années, pas moins de 34% étaient fortement contaminés soit par des biocides soit par des retardateurs de flamme similaires au Sarin", a indiqué Ralph Baden, du ministère de la Santé au Luxembourg. Le Sarin est une substance si toxique qu'elle a été classée "arme de destruction massive" par l'ONU.


L'expert luxembourgeois a fait le bilan de quatre années de surveillance de la qualité de l'air dans les maisons du Duché, à raison de 450 à 600 habitations visitées par an, soit plus de 2.000 au total.


Les polluants les plus fréquemment trouvés sont des biocides tels que la perméthrine (33%), l'Eulan (13%), les retardateurs de flamme organo-phosphorés (38%) et les moisissures (12%), a-t-il dit. Mais les champs électromagnétiques à basses (18%) ou à hautes fréquences (11%) contribuent aussi fortement à la pollution des logements, selon lui.


Pour Gerd Oberfeld, du Département de la Santé publique à Salzbourg (Autriche), "les champs électromagnétiques sont l'une des questions les plus ignorées dans les domaines de l'environnement et de la santé publique, notamment en ce qui concerne les enfants".


"Des millions de personnes s'exposent quotidiennement ou exposent les autres pendant des minutes, voire des heures à des micro-ondes émanant de téléphones portables", a déploré l'expert pour qui il paraît "urgent" de mettre en place un programme-cadre sur ce type de pollution en matière de santé publique.


D'autres experts ont évoqué les maladies multisystèmes causées par l'environnement, telle que la sensibilité chimique multiple, ou les effets de la pollution environnementale sur la fécondité, le système immunitaire, la maladie de Parkinson ou la dépression.


La conférence était organisée par la commission de l'Environnement du Conseil de l'Europe qui prépare un rapport et une recommandation pour une meilleure prévention des risques sanitaires liés à l'environnement.


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mardi 25 novembre 2008

Tous les raisins Français ont des pesticides !

... sauf les raisins Bio, bien sur.


La quasi totalité des raisins de table prélevés dans 5 pays européens ont révélé la présence de résidus de pesticides, dont certains interdits dans l'Union européenne, selon un communiqué de l'association écologiste française MDRGF lundi.


Sur un total de 124 échantillons de raisin de table testés, 123 ont fait apparaître des résidus de pesticides. 20% étaient contaminés par 10 substances chimiques différentes ou plus, et 4,8% dépassaient les limites maximales autorisées par la nouvelle législation européenne.


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Pour la France, les 25 échantillons testés se sont tous révélés contaminés. 4 d'entre eux (un français et trois italiens importés) dépassaient les nouvelles limites maximales en résidus européennes (LMR) et 3 échantillons de raisin italien contenaient des pesticides interdits: l'endosulfan et le bromopropylate.

[...]


source: AFP

mercredi 5 novembre 2008

Un produit hautement allergène dans des chaussures chinoises





PARIS, 5 nov 2008 (AFP) - Un produit anti-moisissure interdit dans l’Union européenne et glissé dans des bottes, chaussures et ballerines chinoises a entraîné des réactions allergiques pouvant être importantes depuis le début du mois d’octobre, a indiqué mercredi la Direction générale de la santé (DGS).


[...] Le produit en cause, le diméthylfumarate, est le même qui celui retrouvé dans les lots de fauteuils chinois ayant causé des allergies, et retirés de la vente fin juin par Conforama. "C’est une substance qui n’est pas autorisée dans l’Union européenne en tant que produit antifongique", précise la DGS. Une centaine de prélèvements faits sur des chaussures sont en cours d’analyse sous l’égide de Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), mais les résultats ne sont pas encore disponibles, selon la DGS. [...]


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dimanche 2 novembre 2008

On ne trouvera plus de Bisphenol-A dans les biberons au Canada


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Produit chimique, le BPA entre dans la fabrication du polycarbonate, un plastique rigide et de résines époxy. Beaucoup biberons, des bouteilles d'eau réutilisables, des pots à eau ou à jus, des gourdes, des articles de table et récipients qui sont en polycarbonate contiennent du BPA. Celui-ci sert également d'enduit qu'on applique en mince couche sur les parois internes des boîtes de conserve pour éviter la corrosion ou encore que les métaux dissous de contaminer les aliments.


Des doutes persistent à propos des risques potentiels pour la santé que présente le BPA. Selon les résultats de l’évaluation qu’a fait par exemple Santé Canada, «certaines études en laboratoire réalisées sur des animaux donnent à penser que l’exposition à de faibles concentrations de bisphénol A peut affecter le développement neural et le comportement lorsque les animaux d’expérience sont exposés à un stade très précoce de leur vie. Cependant, une incertitude persiste dans l’interprétation de la façon dont ces résultats pourraient s’appliquer à la santé humaine», signale l’autorité canadienne. [...]


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Ce produit est encore utilisé dans les biberons en France...

jeudi 16 octobre 2008

Trop de pesticides dans les fruits et légumes européens


Une enquête de l'Union européenne révèle une présence de pesticides à des niveaux records dans nos fruits et légumes.



Alors que la loi Grenelle s'apprête à être votée et que les eurodéputés auront à se prononcer prochainement sur les nouvelles législations en matière de pesticides, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) présente, quelques jours avant leur publication officielle, les nouveaux chiffres de contamination par les résidus de pesticides des aliments vendus dans l'Union européenne. Résultats... Toujours plus de végétaux pollués par des pesticides dangereux.


49,5% des fruits et légumes européens contiennent des pesticides, révèle le rapport. C'est le plus haut niveau de contamination jamais enregistré dans l'Union européenne.


Parmi cette moitié de fruits et légumes contaminés, 4,7% contiennent des pesticides à des concentrations supérieures au maximum des limites légales. 23 pesticides ont été détectés à des niveaux suffisamment élevés pour présenter un risque pour la santé publique. Cinq de ces résidus de pesticides sont classés comme cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou encore perturbateurs pour le système hormonal.


La France, mauvais élève


Une situation à l'échelle européenne à laquelle n'échappe pas la France. Avec 44% des échantillons contaminés, l'Hexagone fait aussi office de mauvais élève. 6% des fruits et légumes contaminés dépassent les limites maximales en résidus. Des révélations alarmantes qui poussent le MDRGF à appeler à une réduction de 50% de l'usage des pesticides.


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vendredi 10 octobre 2008

Un nouveau danger alimentaire : l'acrylamide


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L’acrylamide peut se révéler toxique selon la dose absorbée, son caractère dangereux est connu depuis plusieurs années. Une exposition à des quantités élevées induit des atteintes neurologiques sévères. La neurotoxicité de cette substance a été connue par le biais de fortes expositions accidentelles ou professionnelles. Aussi, des expositions faibles mais répétées et fréquentes sont tout aussi néfastes pour l’organisme. Les expérimentations réalisées sur l’animal de laboratoire ont mis en lumière le potentiel cancérigène de l’acrylamide, il est comparable à celui du benzopyrène (hydrocarbure aromatique) que l’on retrouve dans les viandes grillées, ainsi que l’uréthane présent dans les denrées fermentées.


[....]


L’acrylamide se forme lorsque des aliments riches en sucres et en asparagine sont préparés à haute température (cuisson, friture). Au delà de 120°C, les sucres réducteurs (glucose, fructose) réagissent avec un acide aminé, l’asparagine au sein d’un ensemble de réactions complexe connu sous le nom de « réaction de Maillard ». Cet assortiment de réaction est responsable du changement de couleur des frites (brunissement) durant la friture ou de la saveur de la viande après la cuisson par exemple. En effet, ces réactions chimiques produisent un grand nombre de molécules comme des polycycliques très aromatisés. L’acrylamide est un sous produit de la réaction chimique de Maillard, réaction qui est connue depuis un siècle déjà mais sans jamais que les scientifiques ou l’industrie agroalimentaire n’aient soupçonné que ce produit puisse se retrouver à de telles concentrations dans les aliments cuits.
Il est à noter que cette réaction est optimale dans des milieux pauvres en eau, ainsi, de très faibles traces d’acrylamide sont retrouvées dans les aliments bouillis.



Article complet sur ce lien.

mercredi 24 septembre 2008

Salmonelle : un lait en poudre rappelé


Le laboratoire français Novalac a rappelé aujourd'hui "par précaution" un lot de lait en poudre pour nourrissons et enfants en bas âge de marque AR Digest, vendu exclusivement en pharmacie, "suite à une suspicion de présence de salmonelle".



Le lot rappelé est le numéro 10 de la marque AR Digest en boîte de 800 grammes, portant la date limite de consommation du 18 juin 2011, a précisé le laboratoire dans un communiqué.


Les boîtes correspondant à ce lot "ne doivent pas être utilisées et doivent être retournées auprès des pharmacies", où ce lait est exclusivement distribué, a-t-il ajouté.
Novalac a mis en place un numéro vert à disposition des consommateurs: 0.800.00.91.84.


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lundi 22 septembre 2008

Conforama bat le rappel pour 38.000 canapés

Par courrier, l'enseigne d'ameublement a informé ses clients d'un risque de réaction allergique provoqué par des canapés et des fauteuils de relaxation fabriqués en Chine.


Les quelque 38.000 clients ayant acheté un canapé ou un fauteuil de relaxation venu de Chine entre mars 2006 et juin 2008 dans les magasins Conforama ont été informés par courrier d'un risque de réaction allergique, a-t-on appris jeudi 18 septembre auprès de l'enseigne d'ameublement.


Les tests réalisés par un laboratoire indépendant montrent que "le problème rencontré par plusieurs clients serait dû à la présence d'un trop grand nombre de sachets antifongiques contenant du diméthyl fumarate à l'intérieur de certains des fauteuils concernés", souligne Conforama dans un communiqué qui précise que "tous les produits potentiellement concernés" ont été retirés de la vente dès la découverte du problème.


800 produits retournés


"A ce stade, 800 produits sur les 38.000 vendus ont été retournés en magasin et ont fait l'objet d'un échange ou d'un remboursement", ajoute l'enseigne, qui dit avoir procédé à un "arrêt immédiat" de toutes ses relations commerciales avec le fournisseur, la société chinoise Linkwise.


Selon l'enseigne, le problème avait été découvert à la mi-juin, suite à un cas de réaction allergique cutanée rencontré par un client ayant acheté un fauteuil de relaxation dans un magasin de Strasbourg.
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Des scientifiques contre les cosmetiques pour bébés


Un groupe de scientifiques et de professionnels hospitaliers engagés en faveur du développement durable s’en prend aux mallettes cadeaux distribuées dans les maternités qui pourraient contenir, selon eux, des produits nocifs.


C’est une tradition depuis les années 1960 et l’explosion de la société de consommation en France. À la naissance d’un enfant, les maternités offrent aux jeunes parents une ou plusieurs boites-cadeaux contenant divers échantillons de produits d’usage courant : produits de toilette et soins pour la peau, couches jetables, magazines, parfois même de la lessive, et surtout… beaucoup de prospectus publicitaires.

[...] les scientifiques et les professionnels de santé regroupés au sein du Comité pour le développement durable en santé (C2DS) ont entamé une vaste campagne de presse allant beaucoup plus loin : ils s’en prennent surtout au contenu des trousses de naissance, qu’ils accusent de contenir des produits qui peuvent s’avérer néfastes pour la santé des enfants. Principaux produits visés : des cosmétiques.


En résumé, les membres du C2DS estiment que les produits distribués dans ces boîtes contiennent des ingrédients qui ne devraient pas être mis en contact avec de jeunes enfants. Ils citent principalement : les parabens, qui sont des pertubateurs endocriniens, le phénoxyéthanol, le BHT, ou encore le bisphénol A. Ce dernier a été interdit dans la fabrication des biberons au Canada, mais en juillet dernier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) l’a jugé sans danger, dans les conditions d’utilisation actuelles. Pourtant, souligne Olivier Toma, président du C2DS : « On a de fortes présomptions pour nombre de ces produits » et « on n’arrive pas à avoir la preuve de leur innocuité. »


[...]


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dimanche 22 juin 2008

Comparaison d'ampoule traditionelle et ampoule de basse consommation d'energie

Les lampes de basse consommation d'énergie sont nocives pour la santé à cause des fortes champs électromagnétiques qu'elles créent. Vous pouvez lire cet article, et regarder la vidéo suivante qui montre une expérience où l'on mesure et compare le champ électromagnétique créé par une ampoule traditionnelle et celui créé par une ampoule de basse consommation d'énergie.


mardi 11 mars 2008

Les fertilisants qui tuent des vaches

Quelqu'un a eu l'idée d'utiliser le fond pollué de certains lacs et étangs pour fabriquer du fertilisant. C'était une manière de nettoyer la pollution. Les fertilisants ont été utilisés principalement dans des terres réservées aux pâturages. Les vaches ont commence a mourir par centaines. Dans le fertilisant on trouvait du thallium, un poison pour les rats. Il y avait aussi de l'arsenic, PCV et des métaux lourds. Plus grave, on trouvait des traces dans le lait des vaches et voila qu'une pratique qui dure depuis 30 ans aux USA a été remise en question...
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Je me demande si l'on a acheté de ce fertilisant "pas cher" en Europe....

dimanche 9 mars 2008

Mobilisation contre les pesticides en France et en Europe


Une centaine d’associations en France mais également en Italie et aux Pays-Bas se mobilisent jusqu’au 31 mars contre les pesticides, dénonçant leur impact sur l’environnement et la santé et proposant des alternatives pour réduire leur utilisation.


Ces substances chimiques sont utilisées pour lutter contre les mauvaises herbes, les insectes et les maladies en agriculture, mais aussi pour désherber les voies ferrées ou les jardins.


"La France est le premier consommateur européen de pesticides, avec environ 75.000 tonnes par an, et le troisième mondial",
rappelle François Veillerette, président du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) à l’initiative de l’événement.


"L’utilisation de ces pesticides est à 90% agricole, le reste se répartissant entre les espaces verts, la voirie et les jardins", précise à l’AFP M. Veillerette, coauteur avec Fabrice Nicolino du livre "Pesticides, révélations sur un scandale français" (Fayard).


Pour cette deuxième édition annuelle de la "semaine sans pesticides", l’Italie et les Pays-Bas ont rallié le mouvement, précise le MDRGF.


L’Action citoyenne pour les alternatives aux pesticides (ACAP), un collectif d’associations lancé par le MDRGF, prévoit plus de 200 conférences, débats, etc. en régions, destinés aux professionnels comme aux jardiniers et aux consommateurs.


Aux Pays-Bas et en Italie, les associations "Stichting Natuur en Milieu" et "Legambiente" organisent également des manifestations.


Les pesticides, présents à l’état de résidus dans l’eau et les végétaux, sont soupçonnés d’entraîner des perturbations de la reproduction et de favoriser des cancers chez l’homme.


D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN), la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines françaises contrôlées en 2004 présentaient des traces significative de pesticides.


En Europe, 47% des fruits et légumes comportaient des résidus de pesticides en 2004 (42% en 2003), indique le MDRGF. La proportion était de 48% pour la France.


L’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) fait cependant valoir que le recours aux pesticides diminue de manière "structurelle" depuis 2000. Ainsi, lors de la campagne 2005-2006, la baisse atteignait 8% à la fin mai par rapport à la campagne précédente.


Le MDRGF prône une politique européenne de réduction de l’utilisation des pesticides. Parmi les solutions, l’agriculture biologique est celle qui offre aujourd’hui les meilleures garanties puisqu’elle n’autorise que l’utilisation de substances d’origine minérale ou végétale, selon le MDRGF.


"En Italie, il y a trois ou quatre fois plus d’agriculture biologique qu’en France. En Allemagne également", commente M. Veillerette.


Il prône également la "production intégrée", une forme d’agriculture biologique ayant recours aux pesticides mais en faibles quantités seulement. Mais il "combat farouchement l’agriculture raisonnée qui est une création de l’industrie des pesticides et qui n’en réduit pas l’utilisation".


L’agriculture "raisonnée", promue notamment par l’UIPP, vise à limiter l’usage des pesticides à la "juste dose".


L’UIPP a créé une "Ecole des bonnes pratiques" qui a formé en 2005 plus d’un millier d’agriculteurs et de techniciens à "une utilisation raisonnée des produits phytopharmaceutiques".


Le MDRGF a invité les candidats à la présidentielle à exposer leurs positions sur l’usage des pesticides. Les réponses seront diffusées sur le site internet www.pesticides2007.com.


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lundi 25 février 2008

Les moustiques porteurs de la grippe aviaire



Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été trouvé dans les moustiques d'une fermé infectée en Thaliande en Octobre 2005.

Le moustique est donc agent porteur du virus H5N1.
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jeudi 21 février 2008

Produit toxique pour la santé dans les poêles de cuisine



Les études qui parlent de la toxicité de l'Acide Perflurooctanoique(PFOA) continuent à arriver. Cet acide est utilisé dans l'élaboration du Téflon et d'autres surfaces perméables que l'on utilise dans les poêles à la cuisine, le plastique qu'enveloppe les bonbons, le maïs pour le microondes, les enveloppes et sacs de la restauration rapide, les boites de frites et pizza, les produits du four industrielles, les assiettes en papier et une grande liste de produits perméables comme les moquettes perméables. Parmi les marques qu'utilisent ce produit potentiellement dangereux, on trouve Stainmaster, Scotchgard, SilverStone, Fluron, Supra, Excalibur, Greblon, Xylon, Duracote, Resistal, Autograph and T-Fal.


même si DuPont affirme que l'Acide Perflurooctanoique est utilisé seulement pendant l'élaboration et ne se retrouve pas dans le produit finale, on retrouve cet acide dans 95% des examens de sang des hommes, femmes et enfants Américains. Si l'acide ne se trouve pas dans le produit final, comment est il possible que l'on le retrouve dans le sang des consommateurs? Selon les études, on peut le retrouver dans le sang même 4 ans après contact avec le produit.


Certains études affirment qu'il existe un lien entre l'Acide Perflurooctanoique et l'augmentation de cancers du pancréas, foie, testicules et sein. On l'a lié aussi avec des fausses couches, perte du poids, problèmes de la thyroïde, faiblesse du système immunitaire et bas poids des organes.


Un équipe de scientifiques de l'université de Toronto croit que l'on trouve plus d'Acide Perflurooctanoique dans des polymères qui ressemblent le Téflon et qu'on appelle les "telomeres." On les retrouve aussi sur les poêles et d'autres produits perméables ou anti-taches, dans les emballages de la restauration rapide et sur les moquettes.


La EPA (Environmental Protection Agency) a classifié l'Acide Perflurooctanoique comme un possible cancérigène.


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lundi 18 février 2008

Les crèmes solaires qui tuent le corail

Des ingrédients dans les crèmes solaires sont en train de tuer le corail, selon un étude Italien.


Selon l'étude de l'université de Marche, Italie, des filtres bio et des préservatifs dans des crèmes solaires communes sont en train de tuer l'algue zooxanthellae qui vit en symbiose avec le corail et est essentiel à sa survie.


Les expériences de l'étude ont eu lieu en Indonésie, Mexique, Thaïlande et Égypte. Les résultats de l'étude suggèrent que ce sont les crèmes solaires qui contiennent des parabens, cinnamates, benzophenones et dérivés du camphre qui sont en train de tuer le corail.


25% de la crème solaire que l'on applique sur la peau part dans l'eau dans seulement 20 minutes. Ils estiment qu'entre 4000 et 6000 tonnes de crème solaire sont relâchées chaque année dans les plages avec du corail.

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mardi 12 février 2008

Eau de robinet, aluminium et maladie d'Alzheimers


Cette eau du robinet que nous consommons, est-elle totalement inoffensive ? Cette question est posée par un collège de scientifiques et en particulier par deux experts français : Henri Pezerat, toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS et François Dartigues, l’ancien patron du laboratoire Inserm à Bordeaux . Selon Henri Pezerat, "plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l’aluminium dans l’eau". Il faut savoir que l’aluminium est utilisé dans le traitement de l’eau afin de rendre celle-ci propre à la consommation. A ces doutes et inquiétudes, une enquête datant de 2003, de l’Institut de Veille sanitaire et des Agences de sécurité sanitaire des aliments et des Produits de Santé répond à l’inverse qu’il n’y a aucun danger en l’état actuel des connaissances. Alors avec tout ça, qui croire ? Faut-il malgré tout appliquer le principe de précaution sachant que l’eau du robinet ne contient pas uniquement de l’aluminium mais également des antibiotiques et des pesticides ?



Dans son numéro de janvier, le magazine L’Expansion a relancé une polémique qui avait fleuri voici quelques années. Selon certains experts, il y aurait un lien entre les sulfates d’aluminium (alun) utilisés pour épurer l’eau du robinet et le développement de la maladie d’Alzheimer. En 2000, des chercheurs du laboratoire U330 de l’Inserm à Bordeaux ont publié les premières conclusions d’une étude portant sur la concentration d’aluminium dans l’eau et les risques de déclenchement de la maladie d’Alzheimer dans l’American Journal of Epidemiology. Pendant huit ans, une équipe de scientifiques a suivi l’état de santé de près de 4 000 personnes. "Nous avons conclu à l’époque que le risque de développer la maladie était multiplié par 2,2 dans les communes où les concentrations d’aluminium étaient supérieures à 100 microgrammes par litre", explique le docteur Jean-François Dartigues, l’ancien patron du laboratoire dans les colonnes de l’Expansion. Depuis 1998, dans l’Union européenne, la valeur limite d’aluminium dans l’eau est fixée à 200 microgrammes par litre.


« Il est indispensabled’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre », a indiqué au magazine le toxicologue Henri Pézerat.


Ce point de vue est contesté par les experts de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) dans un rapport rendu 3 ans plus tard : « A ce jour, il n’est pas possible de considérer que l’aluminium a un rôle causal dans la maladie d’Alzheimer », conclut un rapport officiel. Selon L’Expansion, "entre-temps, l’équipe bordelaise a été dissoute, le laboratoire U330, renommé U593, et les chercheurs ont été invités à exercer leurs talents sur d’autres sujets de recherche".


Interrogée par Le Midi Libre (édition du 28 janvier 2008), Claudine Berr, spécialiste de la maladie d’Alzheimer à l’Inserm de Montpellier, est plus que sceptique sur le lien entre l’eau du robinet et la maladie d’Alzheimer : « J’ai épluché toutes les études internationales sur la question et il n’y a pas d’élément nouveau depuis le rapport de l’Afssa ». C’est d’ailleurs ce qu’elle a confirmé dans le rapport d’expertise que l’Inserm vient de publier à propos de la maladie d’Alzheimer.


Selon la chercheuse de Montpellier, le problème de fond vient de la « plausibilité de l’hypothèse biologique », sachant que l’eau ne représente que 5 à 10 % des apports dans l’organisme. Claudine Berr rejette l’idée de remplacer les sels d’aluminium par des oxydes de fer : « Si on change les modes de traitement, je ne sais pas ce qu’on risque ».


"J’ai fait à l’époque un certain nombre de réserves sur les conclusions de ce rapport. Au nom du principe de précaution, on aurait dû décider d’utiliser d’autres substances que les sels d’aluminium, comme les oxydes de fer, pour lutter contre la turbidité de l’eau", a indiqué le toxicologue Maurice Rabache, ancien membre de l’afssa, à L’Expansion. "Il aurait fallu lancer une nouvelle étude épidémiologique sur un échantillon beaucoup plus large et durant une dizaine d’années, mais ça coûte très cher, au moins 1 million d’euros par an", a ajouté le Dr Dartigues à L’Expansion.


"Ni les chimistes ni les toxicologues spécialisés dans les complexes alumineux n’ont été consultés par l’Afssa. Il est indispensable d’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre", a indiqué à L’Expansion Henri Pézerat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS. Selon des chercheurs canadiens, une telle mesure permettrait de réduire de 23% le risque de développer la maladie d’Alzheimer.


Alors selon ces professionnels, le scandale serait encore plus important que celui de l’amiante. Pourtant, si lors du Grenelle de l’environnement, les thèmes de l’eau potable, des pesticides, des nitrates, des phosphates… ont été abordés, les sulfates d’aluminium utilisés depuis longtemps dans les usines de traitement pour clarifier l’eau ont été oubliés. Selon L’Expansion, "le débat d’experts n’a pourtant jamais été tranché ; le doute subsiste et le dossier paraît aujourd’hui enterré".


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Des substances toxiques flottent dans l'air de nos logements



Des substances toxiques flottent dans l'air de nos logements


PARIS (AFP) — Cosmétiques, produits ménagers, de bricolage ou de jardinage rangés dans nos placards renferment des substances toxiques qui se diffusent dans l'air ambiant des logements, nettement plus nocives que l'air extérieur, dénonce un rapport parlementaire.


Marie-Christine Blandin, sénatrice Verts, a présenté jeudi à la presse un volumineux rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, fruit d'un travail de deux ans.


Pour illustrer son propos, elle avait posé sur la table des lingettes, du gel douche, du démaquillant, de la crème de jour, ainsi que de la peinture, du dissolvant et du formol, "un cancérogène vendu en litre".


Tous ces produits, dont les notices sont à peine lisibles ou inexistantes (lingettes), diffusent dans l'air ambiant des substances particulièrement nocives pour les populations fragiles, a-t-elle souligné.


Exemple parmi d'autres, une étude de 2005 a trouvé des substances chimiques dangereuses dans le sang d'un cordon ombilical, telles que pesticides, phtalates, retardateurs de flamme bromés, provenant des moquettes, casseroles anti-adhésives, vêtements imperméables, papier peint ou vernis à ongles.


Des produits qui ne seraient pas à risque peuvent le devenir "pour des personnes sensibles ou très exposées", a insisté la sénatrice. "L'enfant qui caresse le chien qu'on a aspergé de produits anti-puces est plus à risque que l'adulte", de même que le bébé qui rampe sur le tapis, ou l'asthmatique.


"Il y a un cocktail détonnant dans la maison", affirme-t-elle, insistant notamment sur les éthers de glycol, des solvants dont il existe des dizaines de dérivés et qui sont "présents dans de larges gammes de produits de consommation courante" -peintures, vernis, produits d'entretien, produits phytosanitaires, produits cosmétiques, voire... médicaments.


Le rapport souligne encore que "chacun est conduit à respirer du formaldéhyde chez lui ou sur son lieu de travail". On trouve ce produit hautement cancérogène notamment dans la colle pour moquette ou dans un meuble constitué de panneaux de bois aggloméré.


Dans le salon, on recommande d'"exposer à l'air libre durant deux à trois semaines après leur achat" les tapis, qui contiennent notamment des composés organiques volatils. Quant à l'encens, que l'on brûle pour son odeur naturelle, il émet benzène, formaldéhyde et phtalates.


Dans l'armoire de la salle de bains, le rapport pointe les cétones, parabènes, éthers de glycol ou allergisants, cachés dans les dissolvants ou les teintures capillaires. Même tableau dans le placard du bricoleur, avec des éthers de glycol, du formaldéhyde, des cétones ou des terpènes.


Quant aux produits de jardinage, ils se donnent une image verte à bon compte sous sous le nom de "produits phytosanitaires", voire "phytopharmaceutiques".


L'ex-présidente de la région Nord-Pas de Calais se refuse néanmoins à toute "sinistrose" et estime que chacun doit se "responsabiliser".


Elle voudrait plus d'innovation de la part des entreprises pour la création d'une "chimie verte". A l'Etat, elle demande plus de "précaution", avec retrait d'un produit même si l'on n'est pas sûr des risques, davantage de fonds pour la recherche, et la publication de "valeurs guides d'émissivité".


Elle attend aussi du grand public des "gestes simples", comme ouvrir grand les fenêtres tous les jours et respecter les règles d'usage, en prêtant l'oreille aux "lanceurs d'alerte".


"Il faut que les gens comprennent qu'on est entourés de produits pas anodins", dit-elle. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 24% des maladies sont causées par des expositions environnementales qui pourraient être évitées.

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Parfum du beure et maladie pulmonaire



Un amateur de popcorn poursuit la compagnie pour sa maladie pulmonaire


DENVER - Un résidant de Denver qui consommait deux sacs de maïs soufflé instantané par jour affirme que le beurre artificiel qu'ils contenaient est responsable de la maladie pulmonaire dont il souffre maintenant.


Wayne Watson a déposé, mardi, des poursuites contre la compagnie Kroger et deux de ses filiales, Dillon Companies et Inter-American Products.


Le cas de M. Watson a défrayé les manchettes, l'an dernier, quand des médecins américains ont confirmé qu'il souffre d'une rare maladie pulmonaire associé au produit chimique diacétyle, qui est utilisé dans la fabrication du maïs soufflé instantané.


Des centaines d'employés ayant travaillé dans des usines de popcorn affirment eux aussi souffrir de ce problème - qui porte le nom médical de bronchiolite oblitérante - et d'autres maladies pulmonaires.


Le diacétyle est un composé chimique naturel qui donne son goût au beurre. Son utilisation en tant qu'additif est aussi permise aux Etats-Unis.


La docteur Cecile Rose, qui a établit le diagnostic de M. Watson, affirme que le lien entre sa maladie et sa consommation de maïs soufflé n'est pas certain, mais que cette "éventualité soulève des inquiétudes".


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Les édulcorants perturberaient l'appétit et feraient prendre du poids


Les édulcorants (succédanés chimiques du sucre sans calories) amèneraient à manger plus et à prendre du poids selon une recherche publiée dans le journal Behavioral Neuroscience (1).


Les chercheurs font l'hypothèse que le fait que le goût sucré ne soit pas accompagné des calories normalement associées au sucre perturbe les mécanismes normaux de l'organisme.


Ce problème d'autorégulation pourrait expliquer en partie pourquoi l'obésité a augmenté en même temps que l'usage des édulcorants artificiels, notamment dans les boissons gazeuses, selon les chercheurs en psychologie de l'Université Purdue.


Ils ont montré que comparativement à des rats ayant mangé du yogourt (yaourt) sucré avec du glucose (sucre de table contenant 15 calories par cuillerée à thé), ceux qui avaient mangé du yogourt sucré avec de la saccharine, un édulcorant, consommaient par la suite plus de calories, prenaient plus de poids, emmagasinaient plus de gras corporels et ne compensaient pas en coupant des calories plus tard.


Les auteurs, Susan Swithers et Terry Davidson, font l'hypothèse qu'en brisant la connection entre la sensation de sucre et la nourriture calorique, la saccharine change la capacité de l'organisme de réguler la prise d'aliments.


Ces résultats, notent les chercheurs, sont cohérents avec les indications de plus en plus nombreuses que les gens qui boivent plus de boissons gazeuses diètes ont un plus grand risque d'obésité, de syndrome métabolique, de gras abdominal, de pression sanguine élevée et de résistance à l'insuline qui les met à risque de maladies cardiaques et de diabète.


Les autres sucres artificiels tels que l'aspartame, le sucralose et l'acésulfame-K peuvent avoir les mêmes effets, croient les chercheurs.


Ces résultats devront être démontrés par des recherches chez l'humain.


(1) Publié par l'American Psychological Association (APA)


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Les édulcorants contribueraient à l'obésité





Les édulcorants comme l'aspartame ou la saccharine dérèglent l'appétit et font prendre du poids, selon une nouvelle étude américaine. La popularité des édulcorants, notamment par le biais des boissons gazeuses «diète», explique une partie de l'épidémie d'obésité qui frappe l'Occident.


«Les édulcorants sont particulièrement importants parce que les gens qui en prennent ont l'impression que ça les aide à ne pas engraisser. Ils baissent leur garde», explique Susie Swithers, psychologue de l'Université Purdue, en Indiana, qui publie l'étude dans la revue Behavioral Neuroscience.


Mme Swithers a soumis des rats à un régime de saccharine, édulcorant interdit dans la fabrication industrielle d'aliments, mais permis en vente directe aux consommateurs. Le résultat a été clair: les rats mangeant du yogourt avec de la saccharine prenaient 40% plus de poids que ceux qui avaient été nourris avec du yogourt sucré normalement.


«Quand le goût du sucré n'est pas suivi par l'arrivée de nombreuses calories, le système réglementant l'appétit s'enraie, dit Mme Swithers. Nous avons mesuré la température du corps des cobayes. Normalement, après un repas très calorifique, elle augmente parce que le métabolisme veut brûler ces calories. Mais chez les rats nourris à la saccharine, l'augmentation de température était moins élevée.»

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samedi 2 février 2008

Convulsions chez un bébé à cause de cometiques pour bébé

Rappel des Baume Bébé Euphia


Les laboratoires Euphia procèdent, par précaution, au rappel de tous les lots de produits cosmétiques dénommés Baume Bébé Euphia (pot 50 ml et tube 25ml) ainsi que d'échantillons et trousses Euphia, a indiqué aujourd'hui l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).


"En accord avec l'Afssaps et par mesure de précaution, la société Euphia procède au rappel de tous les lots des produits cosmétiques Baume Bébé Euphia en pot 50 ml et tube 25 ml, Trousse découverte Euphia, Trousse cadeau Euphia ainsi que des échantillons sachet Euphia et Display brochure baume Euphia", note l'agence.


Ce retrait intervient "suite à la déclaration d'un cas de crise convulsive chez un nourrisson de 5 mois, liée possiblement à la présence de dérivés terpéniques dont la sécurité d'utilisation chez des enfants de moins de 30 mois n'est pas établie au vu du dossier cosmétique transmis".


"Une modification de l'étiquetage du produit préconisant une utilisation chez l'enfant dès 30 mois, fera suite à ce retrait", ajoute l'agence.


Source : AFP



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La pollution électromagnétique des lampes basse consommation sous observation





La pollution électromagnétique des lampes basse consommation sous observation


La mise en cause du rayonnement des ampoules fluocompactes a suscité fin 2007 une levée de boucliers des fabricants, dénonçant le discrédit infondé provoqué par l'étude du Criirem. Alors qu'une société monégasque propose les premiers modèles de lampe à économie d'énergie garantie "basse radiation", l'Ademe a réuni les parties prenantes en vue d'un protocole de mesures commun. Ce banc d'essai, impérativement réalisé courant 2008, vise entre autres à préciser les rayonnements en champ rapproché, à moins de 30 cm de l'usager.


La mise en garde du Centre de recherche et d'information sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) date de septembre 2007 et prend la forme d'une étude de 4 pages, diffusée par voie de communiqué en France et en Espagne, là où l'étude a eu lieu.
Contrairement aux ampoules classiques, les champs électriques détectés autour des fluocompactes allumées atteignent à 20cm entre 180 Volt/mètre (V/m) et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts, affirme l'association. Il faut s'éloigner d'un mètre pour retrouver les valeurs types du bruit de fond ambiant. A l'allumage des ampoules, des pics de l'ordre de 100 à 300 V/m ont même été notés. Face à ces champs électriques importants, " susceptibles de gravement perturber les biens et les personnes ", le Criirem déconseille l'utilisation de ces ampoules en tant que lampes de chevet ou de bureau, et demande aux fabricants de remédier à cette électropollution.


Champs contradictoires ?


Pour les syndicats professionnels, ce danger n'existe pas. La fédération européenne des industries des lampes, l'ELC, rappellait ainsi fin septembre 2007 " qu'à [sa] connaissance " les champs émis respectent les seuils d'exposition internationaux en vigueur (fixée à 87 V/m). L'ELC cite à l'appui les résultats d'une étude parue en Suisse en 2004 menée qui, avec des mesures faites à 30 cm des lampes, atteste de l'absence de risque pour la santé des personnes utilisant des ampoules fluocompactes. Une étude reprise le 23 octobre 2007 dans le point de vue de l'Association Française de l'Eclairage (AFE) qui regroupe 1400 usagers professionnels et institutionnels de la filière lumière (médecins, installateurs, détaillants, décorateurs, fabricants, fonctionnaires, etc.).



" C'est exact, confirment les experts du Criirem, sauf que ces mesures sont incomplètes et ne prennent pas en compte les rayonnements situés entre 1 et 10 MégaHertz, où se situent le gros des rayonnements que nous avons relevés. " A ces fréquences, les normes européennes deviennent plus sévères, limitant à 28 V/m l'intensité des émissions électromagnétiques applicables pour la santé. " Pourquoi l'étude suisse citée par les industriels ne mesure que les fréquences comprises entre 30 et 60 kHz, et ne dit rien sur les rayonnements MégaHertz ? "
Selon le Criirem, une autre directive européenne est aussi dépassée. Celle relative à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques (2004/108/CE), censée prévenir les dysfonctionnements des matériels exposés à des rayonnements supérieurs à 3 V/m, voire 10 V/m dans le cas des appareils médicaux. " Nous sommes pour les lampes basse consommation à économie d'énergie, précise la présidente du Criirem Michèle Rivasi, mais on ne peut tout de même pas reprocher à une association d'informer le public et les consommateurs de l'existence d'un problème de pollution électromagnétique qui les concerne et les touche directement ! "


Banc d'essai élargi


Le 27 novembre dernier, l'ADEME a provoqué une réunion entre le Criirem et des représentants de l'AFE et du Syndicat de l'Eclairage, ainsi que l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail (AFSSET). Objectifs : sortir de la polémique et s'accorder sur un protocole commun, partagé et préalable à une nouvelle campagne de mesures... Cette fois plus représentative des ampoules et fabricants présents sur le marché. " Toutes les lampes testées par le Criirem n'étaient pas mauvaises. Certains modèles étaient en dessous des seuils admis, sauf que l'on ne sait pas précisément lesquels. Le Criirem n'a pas voulu communiquer ces données, " regrette Hervé Lefevbre, expert éclairage à l'ADEME et membre du conseil d'administration de l'AFE.

La principale difficulté relevée par l'ADEME est que les mesures de l'éclairage débutent à 30 cm. Et pas en dessous. En champ rapproché, il n'a jamais été prévu de faire des mesures. " Les méthodologies existantes pour mesurer les autres sources de champs électromagnétiques sont tres pointues. L'AFSSET y travaille et doit nous proposer un protocole sous peu. Nous devrions pouvoir refaire les mesures et avoir les réponses en 2008, " poursuit Hervé Lefèbvre.


Péril européen ?


" Ce problème de santé publique ne fait pas partie des missions de l'ADEME, mais de celles de l'AFSSET, souligne l'expert. Cependant, dès lors que l'Ademe doit faire la promotion de ces produits, encore faut-il que l'on soit certain du bien-fondé des ampoules fluocompactes et de leur absence de danger. On peut difficilement soutenir la fin des ampoules à incandescence s'il existe un risque potentiel. Pour nous, il est est urgent de le savoir. " La question est en effet d'autant plus cruciale que l'une des études issues de la directive européenne Energy Using Product (EUP, votée en 2005), indique que "les industriels ont déjà fait des propositions en ce sens, avec un calendrier d'application. "

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jeudi 24 janvier 2008

Des niveaux dangereux de mercure dans le sushi

On a trouvé des quantités alarmantes de mercure dans le sushi de plusieurs restaurants à New York, mais les experts expliquent que les concentrations de mercure doivent être similaires dans les restaurants d'autres endroits.


Des études récents ont montré que le mercure peut causer des maladies cardiovasculaires et neurologiques chez les adultes. source

mardi 22 janvier 2008

Les nanotubes tuent des cellules humaines

On se posait la question sur la toxicité et danger des nanotubes, et voila que des chercheurs ont enregistré des images des nanotubes en train de rentrer au nucléus d'une cellule.





Voici l'image des nanotubes (objets sombres) en train de rentrer dans le nucléus d'une cellule.


Il s'agit de toute une nouvelle technologie, la nanotechnologie, où l'on construit des composants appelés des nanotubes a l'échelle du manomètre pour transporter des nanoparticules. On a déjà commence à utiliser cette technologie dans l'industrie depuis quelques années même si la dangerosité des nanotubes était encore en débat. Et voila qu'aujourd'hui les scientifiques ont des images des nanotubes de charbon en train de rentrer au nucléus d'une cellule humaine. La cellule en question est un macrophage (des cellules de notre système immunitaire qui nous protègent en dévorant les intrus). Main voila que les nanotubes sont si petits qu'ils arrivent a rentrer dans la cellule et a provoquer sa mort après seulement 4 jours.



Après deux jours, les nanotubes sont rentrés dans les lysosomes de la cellule, les organes du cytoplasme qui cassent les substances métaboliques et les particules étrangères à la cellule. après 4 jours, les nanotubes se sont fussioné; certains sont rentrés dans le cytoplasme et avaient traversé le nucléus. [1]


"La présence des nanotubes dans ces 2 endroits signifie qu'ils peuvent interagir avec les protéines intracellulaires, les organes de la cellule et le ADN, ce qui augmenterait grandement leur potentiel toxique", a expliqué Alexandra Porter, chercheuse de L'Université de Cambridge au Royaume Uni, une des scientifiques qui a fait l'étude.


Où est utilisé la Nanotechnologie à présent?
[On utililse des] nanoparticules de dioxyde de titane dans les crèmes solaires, cosmétiques et certains produits alimentaires ; des nanoparticules de fer dans le packaging alimentaire ; des nanoparticules d’oxyde de zinc dans les crèmes solaires et les cosmétiques, dans les enduits extérieurs, peintures, et dans les vernis d’ameublement ; et des nanoparticules d’oxyde de cérium intervenant comme un catalyseur de carburant. source


Liste de produits qui contiennent de la Nanotechonologie.
Vu le risque potentiel, il est possible de se renseigner sur les produits où l'on a utilisé de la nanotechonologie dans ce site. Vous pouvez lire la liste de produits par ordre alphabétique, par catégorie de produit et par pays d'origine du produit.


REFERENCES:


1 First Direct Images of Carbon Nanotubes Entering Cells


2 http://nanotechweb.org/cws/article/tech/32015



Alexandra E. Porter, Mhairi Gass, Karin Muller, Jeremy N. Skepper, Paul A. Midgley and Mark Well Nature Nanotechnology advance online publication, 28 October 2007 (doi:10.1038/nnano2007.347)

lundi 21 janvier 2008

Du formaldehyde dans les vêtements fabriqués en Chine



On n'a pas trop entendu parler dans les journaux télévisés sur le scandale des vêtements fabriqués en Chine qui contenaient du formaldéhyde. Les tests où l'on a découvert les forts taux de ce poison ont été effectués à la Nouvelle Zélande.



La substance incriminée, le formaldéhyde, à partir duquel on fabrique le formol, est parfois utilisé dans la confection pour prévenir la moisissure. Mais il peut provoquer des irritations cutanées et des problèmes respiratoires.


L'enquête a été ouverte par le ministère de la Consommation à la suite de la diffusion d'un reportage télévisé affirmant que des tissus de laine et coton en provenance de Chine en contenaient jusqu'à 900 fois le niveau limite fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).


source



Les solutions de formaldéhyde sont considérées comme corrosives pour la peau. [...]
Les solutions de formaldéhyde peuvent former spontanément de l'acide formique, une matière corrosive. Les matières corrosives peuvent causer des brûlures graves et entraîner la formation de cloques et de cicatrices permanentes.


[A long terme: ] Il existe aussi suffisamment de preuves que le formaldéhyde cause le cancer naso-pharyngien chez l'humain. Les preuves sont toutefois limitées dans le cas du cancer de la cavité nasale et des sinus paranasaux, et elles sont fortes mais insuffisantes dans le cas de la leucémie


Source: CCHST



Il existe des vêtements pour bébés et enfants fabriqués en France, bien sûr, ils sont un peu plus chers que ceux fabriqués en Chine mais il ne faut pas négliger l'idée que les vêtements fabriqués en Chine peuvent coûter encore plus chers si vous estimez que la santé de vos enfants n'a pas de prix.


Les vêtements de la marque Clayeux sont fabriqués en France. Ils ont même une boutique d'usine à l'adresse suivante:


Clayeux

2 avenue du Général Leclerc

71300 Montceau les Mines


Il existe aussi des vêtements pour enfants de fabrication artisanale de la marque Papillon, et pour des sous vêtements biologiques, Le Kalapo. La marque Marie Puce dit fabriquer principalement en France, mais n'explique pas dans quels autres pays se trouvent ses usines...

Pour le linge de lit des enfants, il y a Ardelaine qui fabrique en Ardèche.

samedi 19 janvier 2008

Des medicaments dans l'eau que nous buvons

On vient de détecter des traces de bleomycin, un medicament utilisé dans le chimiothérapie contre le cancer et du diazepam, medicament utilisé en psychiatrie. Les Anglais se demandent sur les effets que ces médicaments pourraient avoir chez les femmes enceinte. La contamination viendrait des stations d'épuration de l'eau qui ne sont pas capables d'enlever les médicaments de l'eau. source


Et en France, sommes nous à l'abri? Non, bien au contraire, n'oublions pas que la France est un de plus grands consommateurs de médicaments. On a fait le même constat au début de l'année dernière et on attend la proposition de solutions. En attendant, on peut aider en arrêtant de prendre des médicaments lorsque nous n'en avons pas vraiment besoin.





Nos médicaments polluent l'eau des rivières

Alexandra Echkenazi pour Le Parisien (France)

Le 02-07-2007 (Publié sur internet le 02-07-2007 )




Des chercheurs ont effectué des analyses dans plusieurs cours d'eau. Malgré le passage en station d'épuration, l'eau rejetée contient des résidus des médicaments les plus consommés. Des médecins et des experts lancent l'alerte.


Des poissons qui changent de sexe, des humains qui deviennent résistants aux antibiotiques...Et si c'était la faute d'une nouvelle forme de pollution de l'eau causée par une consommation excessive de médicaments ? C'est en tout cas l'hypothèse de la revue médicale Prescrire qui, dans son dernier numéro, alerte sur cette menace pour l'environnement, études scientifiques à l'appui.


Des analyses effectuéespar desbiologistesdans les estuaires de la Seine, de la Gironde, de la Loire et de l'Adour montrent la présence de molécules pharmaceutiques allant du paracétamol aux médicaments anticancéreux en passant par la pilule contraceptive.


Des résidus détectés dans les cours d'eau


L'origine de cette pollution : les eaux usées remises en circulation par nos stations d'épuration, qui n'ont pas été conçues pour éliminer totalement lesmédicaments.Au contraire, lors du traitement, certaines molécules peuvent être transformées et devenir plus actives...Pour l'instant, les scientifiques n'ont effectué des mesures que dans le milieu naturel. L'eau du robinet n'a pas encore été étudiée à la loupe. On espère que les usines d'eau potable sont plus efficaces que les stations d'épuration..., s'inquiète le docteur Claude Danglot,médecin du travail, ancien hydrologue à la Ville de Paris, selon qui une contamination de l'eau du robinet ne serait pas improbable.


Le principal souci, c'est la pollution de l'environnement. Les quelques mesures effectuées dans l'eau potable sont rassurantes, affirme pour sa part Hélène Budzinski, chercheuse au CNRS, auteure des principales études sur ce sujet.


Les stations d'épuration incapables de les éliminer


Mais comment ces molécules pharmaceutiques se retrouvent-elles dans les eaux usées ? Nous consommons des médicaments qui passent dans nos urines. La réglementation sur le traitement des eaux n'a jamais prévu ce problème. C'est la raison pour laquelle les stations d'épuration n'ont pas été conçues pour les éliminer totalement, précise Hélène Budzinski. Il y a aussi les eaux usées des hôpitaux ou encore les médicaments qui ne servent plus et que l'on jette dans la cuvette desWC. Les antibiotiques utilisés sur les animaux d'élevage constituent une autre source importante de contamination, souligne Hélène Budzinski.


Féminisation des poissons et résistance aux antibiotiques


Les effets sur l'environnement sont connus depuis la publication, en 2003, d'une étude commandée par le ministère de l'écologie. Cette étude montre que la présence de ces substances dans la Seine et le Rhône sont responsables de la féminisation des poissons mâles, alerte Claude Danglot.


Selon le médecin, cette pollution pourrait aussi expliquer les nouvelles résistances à certains antibiotiques. Ces derniers étant de plus en plus présents dans la nature, ils deviennent de moins en moins efficaces sur l'homme, décrypte-t-il.


L'Académie de pharmacie s'inquiète


Le sujet est pris au sérieux par l'Académie de pharmacie qui vient de mettre en place un groupe de travail, «Médicaments et environnement, placé sous la houlette du toxicologue Jean-Marie Haguenoer. Nous sommes en train d'auditionner de nombreux experts. Nous espérons rendre nos conclusions et d'éventuelles recommandations d'ici à la fin de l'année, souligne le spécialiste.


De son côté, l'Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (Cemagref) a lancé une étude des eaux usées à la sortie d'une vingtaine de stations d'épuration. Baptisé Amperes, ce projet de 2,4 millions d'euros doit évaluer d'ici à fin 2009 l'efficacité des stations d'épuration à éliminer les principales molécules pharmaceutiques détectées dans les cours d'eau.


On pourrait moderniser les stations d'épuration, conclut Hélène Budzinski. Mais l'idéal serait de supprimer la pollution à la source. Il ne s'agit pas d'arrêter de se soigner, mais de consommer moins de médicaments inutiles. Ce serait bon non seulement pour la Sécurité sociale, mais aussi pour l'environnement.
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mercredi 16 janvier 2008

Le Sorbitol provoque des diarrhées et perte du poids



Selon une étude publiée vendredi 11 janvier dans le British Medical Journal (BMJ), le sorbitol, un édulcorant contenu notamment dans les chewing-gums, provoque à haute dose des diarrhées importantes et une forte baisse de poids. Des gastro-entérologues allemands ont eu à traiter deux cas de malades : une femme de 21 ans souffrant de fortes douleurs abdominales depuis huit mois avait maigri de 11 kg et un homme de 46 ans avait perdu en un an 22 kg, soit le cinquième de son poids.

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La femme dans l'étude consommait de 18 à 20 grammes de sorbitol, l'équivalent d'environ 14 chewing gums, mais on pourrait arriver rapidement aux excess sans le savoir parce que cet édulcorant peut se trouver dans nos produits industriels aussi sous le nom de 'Glucitol'.



Le sorbitol est obtenu par un procès d'hydrogénation du sucre et le corps humain a des problèmes pour le digérer. On soupçonne que la Rétinopathie diabétique et la Neuropathie sont liés a un excess de sorbitol dans le corps puisque normalement le corps humain en produit en petites quantités. source

Adolescente brulée par coloration des cheveux

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Ses oreilles ont gonflé jusqu'à 3 fois sa taille normal. Crystal Atkinson, une Anglaise de 19 ans a souffert des brûlures graves a cause d'une coloration des cheveux Garnier Nutrisse de la marque L'Oreal. Selon raconte le Daily Mail, elle a maintenant commencé un procès contre cette marque.


L'esthéticienne qui a fait la coloration dit que maintenant elle a peur de faire ce type de travail et qu'elle n'achètera plus des colorations pour les cheveux.


Un représentant de L'Oreal a proposé de l'aide médicale à Atkinson et a explique que les allergies aux colorations sont rares mais elles existent et c'est pour cela qu'il faut suivre les instructions du produit et faire un test d'allergie 48 heures avant d'appliquer la coloration.


Le problème c'est que Chrystal Atkinson a dit avoir suivi les instructions tel comme c'était explique; elle avait fait le test d'allergie 48 avant la coloration et elle n'avait pas eu aucune réaction allergique sur la peau.



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vendredi 11 janvier 2008

Des cheveux dans votre pizza ?

On ne parle pas de cheveux qui sont tombés par accident, mais des pizzas dont les ingrédients incluent des cheveux humains.


Depuis le développement de l'économie chinoise, Blair Blacker, un entrepreneur en Floride, États Unis se dédie à l'importation de cheveux pour l'élaboration de bâches utilisés dans l'agriculture, et pour l'extraction d'une acide aminé utilisé dans l'alimentation. Oui, vous avez bien lu, des cheveux humains qui sont recyclés pour fabriquer entre autres recettes de cuisine, des pizzas "industrielles". Il y a quelques années il y avait eu un scandale sur la fabrication de sauce soja avec des cheveux que l'on ramassait dans les hôpitaux.


Le 8 juin 1999 le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France a 'donne un avis défavorable à l'emploi de la L. Cystéine issue de cheveux humains dans l'alimentation humaine.' Pouvons nous conclure qui nous sommes donc à l'abri? Avec les délocalisations on ne peut pas être surs. La loi s'appliquerait que pour tout ce qui est fabriqué en France mais pas pour tout ce qui vient de l'étranger. Lorsque nous achetons des produits fabriqués à l'étranger, comment savoir s'ils ont été élabores avec de la L-cysteine issue des cheveux humains?



Plus effrayant: En Septembre 2006, l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a autorisé l'utilisation de la L-cysteine dans les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge pour l'amélioration de la texture des biscuits. Pouvons nous etre surs que la nourriture industrielle pour bébés provenant de l'Union Européenne n'a pas été fabriqué avec de la L. cysteine importé de Chine ou des États Unis où elle provient des cheveux humains?





Blair Blacker sur 15 tonnes de cheveux.