jeudi 28 mars 2013

L'Île-de-France encrassée durablement par la pollution

Le bilan de la qualité de l'air dans la région en 2012, présenté mercredi par Airparif, le confirme sans détour: trois millions de Franciliens ont été exposés l'an passé à des niveaux de pollution hors normes.[...] «Une fois de plus, la situation est inquiétante et porte atteinte à la santé de la population», dénonce des médecins de Paris, qui ont lancé un appel afin que soit respectée la réglementation.

Parmi la soixantaine de polluants atmosphériques mesurés par Airparif, cinq sont particulièrement problématiques et deux dépassent de manière récurrente les valeurs limites, à savoir les particules fines et le dioxyde d'azote. Concernant ce dernier, très irritant pour les voies respiratoires, la valeur limite annuelle est ainsi dépassée sur 15 % du réseau routier francilien et même 80 % des voies parisiennes! [...]Quant aux particules fines, les plus dangereuses puisqu'elles peuvent migrer dans le sang et boucher des petits vaisseaux, leur concentration touche 3600 kilomètres d'axes routiers en Ile-de-France. Résultat: c'est près d'un Francilien sur quatre, au total, qui sont exposés à de trop fortes quantités de particules fines. Et un sur quatre pour le dioxyde d'azote, qui touche même neuf Parisiens sur dix de manière excessive.

«Si on veut respecter ou du moins s'approcher de la réglementation, il faudra agir sur le diesel ainsi que sur d'autres sources de pollution comme le chauffage au bois», insiste Karine Léger [l'adjointe au directeur d'Airparif].

Pour René Dutrey, adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement, aucun levier au niveau municipal ne permettra d'améliorer la situation en Ile-de-France. La preuve: la pollution reste stable dans la capitale alors que le nombre de déplacements motorisés a baissé. «Le gouvernement doit prendre la mesure de la situation sanitaire de l'Île-de-France et mettre en place rapidement des mesures fiscales et coercitives pour sortir du diesel», répète-t-il. Ce n'est visiblement pas le nouveau plan de protection de l'atmosphère, publié mardi par la Préfecture de Paris et d'Île-de-France et la Préfecture de police visant à améliorer la qualité de l'air, qui permettra d'y parvenir: «c'est une coquille vide», juge René Dutrey.

Il y a pourtant urgence: «nous sommes déjà en contentieux avec Bruxelles pour les particules fines, ce qui pourrait nous valoir une amende d'au moins 100 millions d'euros», rappelle Karine Léger. En février dernier, l'Europe a jugé inefficace les plans antipollution mis en place par la France. Encore mieux, nous sommes également rentrés en phase de précontentieux concernant le dioxyde d'azote. En attendant que les pouvoirs publics réagissent, les Franciliens continueront à se boucher le nez, faute de mieux.

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Asthme: la pollution aussi responsable que le tabagisme

Selon une étude publiée dans la revue European Respiratory Journal, 14% des cas d’asthme chez l’enfant pouvaient être attribués à la pollution automobile.

L'étude a été fait dans une dizaine de grandes villes européenes: Barcelone, Bilbao, Bruxelles, Grenade, Ljubljana, Rome, Séville, Stockholm, Valence et Vienne

« Cela prouve que ce type de pollution [la pollution automobile] doit être prise tout aussi au sérieux que le tabagisme passif par les autorités sanitaires puisque, selon les chiffres de l’OMS entre 4 et 18% de cas d’asthme chez l’enfant sont due au tabagisme passif, » explique ainsi la professeure Laura Perez, responsable de l’étude.
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jeudi 21 mars 2013

Lingettes pour bébé, toxiques.

La magazine 60 millions de consommateurs nous apprend que les lingettes pour bébé contiennent du phénoxyéthanol, un produit toxique pourtant blacklisté par l'ANSM.

En juin 2012, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait pourtant déjà mis en garde contre le phénoxyéthanol, qui présente des risques pour le foie et les globules rouges. Les enfants de moins de trois ans y sont particulièrement exposés, car le composant est capable de traverser la peau. Malgré l'alerte de l'ANSM, les fabricants continuent à l'utiliser, révèle la magazine 60 millions de consommateurs qui a enquêté dans les grands magasins. Ainsi, on retrouve du phénoxyéthanol chez des marques telles que Nivea, Mixa, Pampers, Carrefour, Auchan ou encore Leclerc.
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Du cadmium dans le chocolat

A partir du 1er avril 2013, les 27 pays d’Europe vont demander aux producteurs du cacao de réduire au maximum, le cadmium dans leurs productions.

Les études révèlent que la deuxième source de contamination du cadmium est constituée par les engrais et autres fertilisants chimiques.

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Toutes les fèves de cacao et autres produits dérivés exportés vers l’Union européenne (UE) avec plus de 2 microgrammes de cadmium par kilogramme seront renvoyés. Le cadmium dont il est question est un métal proche du zinc. Les dernières évolutions scientifiques sur cette matière font ressortir, que le Cadmium a tendance à se substituer au calcium dans le cristal osseux, et provoque une très importante fuite calcique dans les selles. Il en résulte une modification des propriétés mécaniques de la moelle osseuse qui entraîne une dérégulation de certaines fonctions du sang, même avec des expositions très faibles. Pour ces raisons, les scientifiques ont fait de lui un véritable poison pour les reins. On lui reproche aussi de s’accumuler dans l’organisme et de provoquer des cancers. 16 variétés de chocolats noirs testés (60% de cacao au moins) en contiennent. Au sein de l’Europe, tous les pays ne semblent pas sur la même longueur d’onde. La Suisse ne limite pas la présence de ce produit dans le chocolat, l’Allemagne n’en tolère que 0,1 à 0,3 mg par kg de chocolat et l’Europe a fixé son seuil d’absorption à 0,05 mg par semaine pour un enfant de 6 ans pesant 20 kg et à 0,2 mg pour un adulte de 80 kg.
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