jeudi 24 octobre 2013

Alerte sur les lingettes et laits de toilette pour bébés

94% de ces produits, testés par l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir, se révèlent dangereux pour la santé des nouveau-nés.

L'association de défense des consommateurs a fait tester 34 produits grand public en laboratoire. Les résultats, qualifiés d'«alarmants», révèlent que 26 lingettes et six laits de toilette contiennent des produits dangereux pour la santé.

Des allergènes ont ainsi été retrouvés dans 14 produits, «avec un record pour les lingettes Eco de la marque Naty». Le phénoxyéthanol, «un conservateur aux effets toxiques pour le foie», a, lui, été détecté dans 14 lingettes (comme les Mixa, Pampers ou Carrefour Baby). En août dernier, 60 millions de consommateurs avait déjà relevé la dangerosité de ce composant «suspecté d'être, à fortes doses, toxique pour la reproduction et pour le développement». L'Agence nationale de sécurité du médicament avait d'ailleurs proscrit l'utilisation du phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques destinés aux fesses des bébés. Six types de lingettes contiennent, elles, des parabènes, des «conservateurs suspectés d'être des perturbateurs endocriniens interférant avec le système hormonal».

L'association considère que certaines de ces substances, dissimulées sous un étiquetage faussement rassurant du type «hypoallergénique» ou «Testé sous contrôle dermatologique», sont susceptibles d'agir aux stades précoces du développement de l'enfance. «Au final, seuls deux produits sont exempts des substances recherchées: les lingettes Natural caresse de Bébé Cadum et le lait de toilette Natessance.»

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samedi 6 avril 2013

Des traces de pesticides et de médicaments dans les bouteilles d'eau

Une étude de 60 Millions de consommateurs et de la fondation France Libertés a révélé la présence de traces de pesticides et de médicaments dans environ 20 % des eaux en bouteille.

L'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. Sur les bouteilles d'eau étudiées – portant sur l'ensemble du marché –, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides.

"La grande surprise", écrit 60 Millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline). La teneur est "infime", mais c'est "suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales", souligne le magazine, qui précise avoir procédé deux fois à l'analyse des échantillons après contestation de la part des embouteilleurs des premiers résultats et de la méthodologie employée, accusée de produire de "faux positifs".

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Du buflomédil et du naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l'Hepar pour le premier et dans la Saint Armand pour le second. Par ailleurs, des traces d'atrazine et d'hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre) et la Cristaline (Louise).

Et l'eau du robinet ? Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides, mais aussi des résidus de médicaments dont, à nouveau, du tamoxifène décelé notamment en milieu urbain (Rennes et Limoges).

Enfin, sur les trois bonbonnes, des traces de diéthylphtalate ont été trouvées dans l'Obio, et de bisphénol A, d'atrazine et de retardateur de flamme dans la Culligan Val-de-Marne. "Si tous les micropolluants sont ici présents en très faibles teneurs, leur variété interroge sur les potentiels effets cocktail", souligne 60 Millions de consommateurs.

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jeudi 4 avril 2013

Perturbateurs endocriniens dans Colgate Total et Nivea Water lily & oil

Conservateurs, antibactériens, filtres solaires, émollients : autant de substances susceptibles d'avoir un impact sur le fonctionnement hormonal de l'être humain ; autant de produits chimiques que l'on trouve, à des doses diverses, dans les produits de beauté et d'hygiène corporelle. C'est la conclusion choc d'une série de tests menée par l'UFC-Que Choisir avec trois autres associations européennes sur des produits de grandes marques. [...]

Les perturbateurs endocriniens ou hormonaux, par leurs interactions prouvées ou supposées avec le système hormonal humain, sont en effet suspectés de multiples maux : outre un impact fortement soupçonné sur la fertilité, ils pourraient être liés, par exemple, à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

L'UFC-Que Choisir attire en particulier l'attention sur le dentifrice Colgate Total pour lequel les "mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d'effet sur la thyroïde" et sur le "gel douche Nivea Water lily & oil" dans lequel l'association indique avoir "trouvé du propylparaben à une dose supérieure à la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC)." UFC précise que la réglementation européenne prend bien "en compte les risques" liés à ces substances, mais attire l'attention sur l'effet "cocktail" lié à l'emploi de plusieurs produits au cours d'une même journée qui "reste mal évalué".

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Perturbateurs endocriniens dans les produits d’hygiène et de beauté

Etude : les rats sensibles aux ondes des antennes-relais

Une étude, menée par des chercheurs de l’université d’Amiens et publiée dans la revue Environnemental science and pollution research international montre les résultats menés sur deux groupes de rats
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Premier résultat  : les champs électromagnétiques semblent induire chez l’animal une « sensation de froid ». Deuxième effet (qui pourrait être corrélé au premier)  : les animaux exposés mangent davantage que les animaux témoins, comme s’ils avaient un besoin d’énergie supplémentaire. Enfin, on observe chez les animaux exposés un fractionnement du sommeil paradoxal, comme si ce dernier se trouvait en « état d’alerte augmenté ».

Cette étude semble confirmer que les troubles du sommeil dont se plaignent les voisins des antennes-relais pourraient venir de ces radiofréquences.
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lundi 1 avril 2013

Particules fines de diesel, cancerigenes

Pic de pollution aux particules fines en Ile-de-France

Le seuil d'alerte de pollution atmosphérique aux particules fines, émises notamment par les moteurs diesel, a été dépassé dimanche [31 Mars 2013] en Ile-de-France, annonce l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif.

La préfecture de police de Paris recommande en conséquence d'éviter les activités physiques intenses et de limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules. Des limitations de vitesse ont également été prononcées.

"On a aujourd'hui un problème de qualité de l'air, notamment du fait des vieux véhicules diesel qui émettent beaucoup de particules, et c'est un problème qu'on doit regarder en face", a réagi sur BFM TV la ministre de L'Ecologie, Delphine Batho.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé les particules fines présentes dans l'air comme cancérogènes en juin.

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jeudi 28 mars 2013

L'Île-de-France encrassée durablement par la pollution

Le bilan de la qualité de l'air dans la région en 2012, présenté mercredi par Airparif, le confirme sans détour: trois millions de Franciliens ont été exposés l'an passé à des niveaux de pollution hors normes.[...] «Une fois de plus, la situation est inquiétante et porte atteinte à la santé de la population», dénonce des médecins de Paris, qui ont lancé un appel afin que soit respectée la réglementation.

Parmi la soixantaine de polluants atmosphériques mesurés par Airparif, cinq sont particulièrement problématiques et deux dépassent de manière récurrente les valeurs limites, à savoir les particules fines et le dioxyde d'azote. Concernant ce dernier, très irritant pour les voies respiratoires, la valeur limite annuelle est ainsi dépassée sur 15 % du réseau routier francilien et même 80 % des voies parisiennes! [...]Quant aux particules fines, les plus dangereuses puisqu'elles peuvent migrer dans le sang et boucher des petits vaisseaux, leur concentration touche 3600 kilomètres d'axes routiers en Ile-de-France. Résultat: c'est près d'un Francilien sur quatre, au total, qui sont exposés à de trop fortes quantités de particules fines. Et un sur quatre pour le dioxyde d'azote, qui touche même neuf Parisiens sur dix de manière excessive.

«Si on veut respecter ou du moins s'approcher de la réglementation, il faudra agir sur le diesel ainsi que sur d'autres sources de pollution comme le chauffage au bois», insiste Karine Léger [l'adjointe au directeur d'Airparif].

Pour René Dutrey, adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement, aucun levier au niveau municipal ne permettra d'améliorer la situation en Ile-de-France. La preuve: la pollution reste stable dans la capitale alors que le nombre de déplacements motorisés a baissé. «Le gouvernement doit prendre la mesure de la situation sanitaire de l'Île-de-France et mettre en place rapidement des mesures fiscales et coercitives pour sortir du diesel», répète-t-il. Ce n'est visiblement pas le nouveau plan de protection de l'atmosphère, publié mardi par la Préfecture de Paris et d'Île-de-France et la Préfecture de police visant à améliorer la qualité de l'air, qui permettra d'y parvenir: «c'est une coquille vide», juge René Dutrey.

Il y a pourtant urgence: «nous sommes déjà en contentieux avec Bruxelles pour les particules fines, ce qui pourrait nous valoir une amende d'au moins 100 millions d'euros», rappelle Karine Léger. En février dernier, l'Europe a jugé inefficace les plans antipollution mis en place par la France. Encore mieux, nous sommes également rentrés en phase de précontentieux concernant le dioxyde d'azote. En attendant que les pouvoirs publics réagissent, les Franciliens continueront à se boucher le nez, faute de mieux.

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Asthme: la pollution aussi responsable que le tabagisme

Selon une étude publiée dans la revue European Respiratory Journal, 14% des cas d’asthme chez l’enfant pouvaient être attribués à la pollution automobile.

L'étude a été fait dans une dizaine de grandes villes européenes: Barcelone, Bilbao, Bruxelles, Grenade, Ljubljana, Rome, Séville, Stockholm, Valence et Vienne

« Cela prouve que ce type de pollution [la pollution automobile] doit être prise tout aussi au sérieux que le tabagisme passif par les autorités sanitaires puisque, selon les chiffres de l’OMS entre 4 et 18% de cas d’asthme chez l’enfant sont due au tabagisme passif, » explique ainsi la professeure Laura Perez, responsable de l’étude.
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jeudi 21 mars 2013

Lingettes pour bébé, toxiques.

La magazine 60 millions de consommateurs nous apprend que les lingettes pour bébé contiennent du phénoxyéthanol, un produit toxique pourtant blacklisté par l'ANSM.

En juin 2012, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait pourtant déjà mis en garde contre le phénoxyéthanol, qui présente des risques pour le foie et les globules rouges. Les enfants de moins de trois ans y sont particulièrement exposés, car le composant est capable de traverser la peau. Malgré l'alerte de l'ANSM, les fabricants continuent à l'utiliser, révèle la magazine 60 millions de consommateurs qui a enquêté dans les grands magasins. Ainsi, on retrouve du phénoxyéthanol chez des marques telles que Nivea, Mixa, Pampers, Carrefour, Auchan ou encore Leclerc.
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Du cadmium dans le chocolat

A partir du 1er avril 2013, les 27 pays d’Europe vont demander aux producteurs du cacao de réduire au maximum, le cadmium dans leurs productions.

Les études révèlent que la deuxième source de contamination du cadmium est constituée par les engrais et autres fertilisants chimiques.

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Toutes les fèves de cacao et autres produits dérivés exportés vers l’Union européenne (UE) avec plus de 2 microgrammes de cadmium par kilogramme seront renvoyés. Le cadmium dont il est question est un métal proche du zinc. Les dernières évolutions scientifiques sur cette matière font ressortir, que le Cadmium a tendance à se substituer au calcium dans le cristal osseux, et provoque une très importante fuite calcique dans les selles. Il en résulte une modification des propriétés mécaniques de la moelle osseuse qui entraîne une dérégulation de certaines fonctions du sang, même avec des expositions très faibles. Pour ces raisons, les scientifiques ont fait de lui un véritable poison pour les reins. On lui reproche aussi de s’accumuler dans l’organisme et de provoquer des cancers. 16 variétés de chocolats noirs testés (60% de cacao au moins) en contiennent. Au sein de l’Europe, tous les pays ne semblent pas sur la même longueur d’onde. La Suisse ne limite pas la présence de ce produit dans le chocolat, l’Allemagne n’en tolère que 0,1 à 0,3 mg par kg de chocolat et l’Europe a fixé son seuil d’absorption à 0,05 mg par semaine pour un enfant de 6 ans pesant 20 kg et à 0,2 mg pour un adulte de 80 kg.
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