mardi 25 septembre 2012

Pollution et particules fines du diesel

Jusqu'à 95% des citadins européens respirent un air pollué, principalement par les particules fines, selon l'Agence Européenne pour l'environnement

Le «risque sanitaire le plus grave» est lié à la concentration des particules fines, PM10, inférieures à 10 micromètres, majoritairement émises par la circulation des véhicules alimentés au diesel mais aussi par le chauffage au bois, les usines ou les centrales électriques fonctionnant au charbon. Elles peuvent être à l'origine de pathologies cardiaques et respiratoires, ou encore du cancer du poumon.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/24/19134-trop-deuropeens-restent-exposes-pollution-ville

vendredi 29 juin 2012

Sucres dans les jus des fruits.

Au sujet des sucres dans les jus de fruits:

Considérés comme "bons pour la santé", même "sans sucres ajoutés", conformément à la réglementation, ils en contiennent beaucoup. Un verre de Tropicana Bio (de 25 cl) renferme ainsi 27 grammes de sucre, soit quasi autant qu'une canette de Coca, et un verre de jus Alter Eco 25 grammes, tandis que le jus d'orange Joker en contient 22,5 grammes, selon les mesures de la revue. Certes, ils apportent des vitamines, mais le Programme national nutrition santé (PNNS) préconise une consommation avec modération, pas plus d'un demi-verre par jour pour les enfants de 3 à 11 ans.
source: Le Monde

lundi 5 mars 2012

Des objets radioactifs chez vous ?


Réveils luminescents anciens, "cafetière au radium" ou crème de beauté au thorium des années 1920: votre grenier renferme peut-être à votre insu de vieux objets radioactifs potentiellement dangereux, comme ceux qui ont contaminé cette semaine un hall d'immeuble à Lyon.


Si aujourd'hui l'utilisation de substances radioactives est étroitement contrôlée par les pouvoirs publics, cela n'a pas toujours été le cas. Et des objets d'apparence banale, parfois très anciens mais dégageant toujours des radiations, font parfois partie de notre environnement quotidien, met en garde l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de les identifier et de les éliminer.


"Après la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle" par Pierre et Marie Curie, "il y eut un engouement pour l'utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose", explique l'Andra dans un petit guide destiné à sensibiliser le public à ces dangers (http://www.andra.fr/producteurs/download/site-principal/document/objets_radioactifs.pdf ).
A tel point que l'utilisation du radium déborda rapidement le seul domaine médical (destruction des cellules cancéreuses par "curiethérapie").


Des crèmes de beauté [..] des rouges à lèvres [...] des comprimés pour soigner [...] des fontaines ou cafetières "au radium"[...] Horlogers [...] boussoles ou cadrans d'avions.
[...]


C'est ainsi qu'en juillet 2011, l'Andra a été sollicité par un particulier lyonnais concernant la présence dans sa cave d'un coffre contenant des objets médicaux au radium utilisés dans les années 1920 à 1940 par son grand-père radiologue.
[...]


Comment reconnaître un tel objet radioactif ? La présence du "trèfle radioactif" sur l'objet ou son emballage, le fait qu'il soit conditionné dans du béton ou du plomb ou encore "un objet fabriqué avant les années 1960 et qui brille dans le noir sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours" constituent des indices sérieux, souligne l'Andra.


Ces objets pouvant émettre des radiations plus ou moins intenses et contaminer les personnes entrant en contact avec eux, il est recommandé de ne pas les toucher directement.
[...]


Pour faire enlever un objet radioactif, contacter l'Andra au 01.46.11.83.27 ou par mail: collecte-dechets@andra.fr.


source: 20 Minutes, 03/03/2012

Silence sur le lien entre diesel et cancer


Un lobby industriel minier américain a réussi à bloquer la publication d'études scientifiques relatives aux liens entre cancer et environnement en menaçant des revues médicales internationales de "conséquences" si elles publiaient les études en question, rapporte The Lancet, l'une des revues visées. Les articles scientifiques en question sont tirés de l'étude DEMS dirigée par le National Cancer Institute (NCI) et le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) américains, conçue pour évaluer le risque de cancer du poumon chez 12 000 mineurs souterrains exposés aux gaz d'échappement des moteurs diesel.


Ces données pourraient modifier le classement de ces gaz du point de vue de la carcinogénicité*, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) devant réévaluer son classement en juin, précise une dépêche de l'agence APM. Mais cette réévaluation ne peut se faire que sur la base de données publiées. Actuellement, les gaz d'échappement des moteurs diesel sont classés comme "probablement carcinogènes pour l'homme".


[...]

source: Le Point, 29/02/2012

vendredi 17 février 2012

Les Pressings et des substances cancerigenes.

Le perchloroéthylène, solvant utilisé pour le nettoyage à sec, est probablement cancérigène pour l'homme.


Vivre à proximité d'un pressing est fortement déconseillé, si l'on se fie aux observations de deux associations. Réseau santé environnement et Générations futures s'alarment en effet du danger que représente le perchloroéthylène, un solvant très usité dans les pressings.


Puissant et efficace et rentable, le perchloroéthylène est également très nocif, selon les études scientifiques sur lesquelles s'appuient les deux associations. Il "est toxique pour les travailleurs, pour les riverains et pour la population générale", annoncent-elles dans un communiqué de presse.


Des vapeurs qui s'incrustent



Les vapeurs de perchloroéthylène s'échappent des machines de nettoyage à sec lors de l'ouverture du hublot. Outre l'employé, exposé directement, les vapeurs touchent aussi les personnes qui habitent au-dessus du pressing, puisqu'elles peuvent traverser le béton et les planchers jusqu'à trois étages.


Voisins, passants et clients des pressings sont aussi souvent en contact avec le solvant. Selon André Cicolella, cité par l'AFP, du Réseau santé environnement, les normes de l'OMS sont de 250 µg/m3, et les riverains de pressing "sont en moyenne exposés à 2.000 µg/m3".


[...]

Une septuagénaire morte du perchloroéthylène


Car si les associations se mobilisent aujourd'hui, c'est pour sensibiliser après la mort de José-Anne Bernard en 2009. Cette septuagénaire de Nice habitait au dessus d'un pressing. Selon son fils, Frédéric, une autopsie a montré qu'il y avait du perchloroéthylène dans tous ses organes sauf l'estomac, ce qui exclut l'ingestion.


source

Selon la EPA, il a été démontré qu'il existe un lien entre le perchloroéthylène et le développement des tumeurs du foie. Le perchloroéthylène peut aussi endommager les reins, le foie et causer des autres problèmes de santé. le produit est connu aussi avec les noms de perc, PCE, tetrachloroethyene et tetracholorethylene.source

samedi 11 février 2012

Lien entre Bisphénol A et Diabète

Le Bisphénol A, un perturbateur endocrinien, favoriserait, selon deux études, l'apparition du diabète de type 2 chez l'homme et l'obésité.


[...]

L'interdiction du Bisphénol dans les boites de conserve ou les emballages sous-vides sera finalement votée à l'unanimité. Elle deviendra effective en 2014, et dès 2013 pour les contenants alimentaires de produits destinés aux enfants de moins de 3 ans.


Aujourd'hui, c'est au tour de plusieurs études de pointer du doigt le BPA comme étant une substance dites « diabétogènes », peut-on lire sur Actualités News Environnement. Parmi les plus récentes, celle du l’équipe du Dr Angel Nadal de l'Université Miguel Hernandez Elche à Alicante, en Espagne, publiée le 8 février dans la revue PLoS ONE, qui démontre qu'après imprégnation au BPA, on observe une libération d'insuline anormale chez l'homme. Ceci contribue, selon l'étude, au diabète de type 2.


Pour ces chercheurs, le Bisphénol A doit être considéré comme un facteur de risque de troubles métaboliques chez l'homme. Une autre étude vient corroborer les résultats de l'analyse de l'équipe du Dr Nadal. Menée en Chine, elle tend à prouver qu'il y a un lien direct entre l'imprégnation au BPA et l'obésité. Et qui dit obésité dit souvent diabète.

[...]

source