samedi 6 avril 2013

Des traces de pesticides et de médicaments dans les bouteilles d'eau

Une étude de 60 Millions de consommateurs et de la fondation France Libertés a révélé la présence de traces de pesticides et de médicaments dans environ 20 % des eaux en bouteille.

L'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. Sur les bouteilles d'eau étudiées – portant sur l'ensemble du marché –, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides.

"La grande surprise", écrit 60 Millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline). La teneur est "infime", mais c'est "suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales", souligne le magazine, qui précise avoir procédé deux fois à l'analyse des échantillons après contestation de la part des embouteilleurs des premiers résultats et de la méthodologie employée, accusée de produire de "faux positifs".

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Du buflomédil et du naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l'Hepar pour le premier et dans la Saint Armand pour le second. Par ailleurs, des traces d'atrazine et d'hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre) et la Cristaline (Louise).

Et l'eau du robinet ? Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides, mais aussi des résidus de médicaments dont, à nouveau, du tamoxifène décelé notamment en milieu urbain (Rennes et Limoges).

Enfin, sur les trois bonbonnes, des traces de diéthylphtalate ont été trouvées dans l'Obio, et de bisphénol A, d'atrazine et de retardateur de flamme dans la Culligan Val-de-Marne. "Si tous les micropolluants sont ici présents en très faibles teneurs, leur variété interroge sur les potentiels effets cocktail", souligne 60 Millions de consommateurs.

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jeudi 4 avril 2013

Perturbateurs endocriniens dans Colgate Total et Nivea Water lily & oil

Conservateurs, antibactériens, filtres solaires, émollients : autant de substances susceptibles d'avoir un impact sur le fonctionnement hormonal de l'être humain ; autant de produits chimiques que l'on trouve, à des doses diverses, dans les produits de beauté et d'hygiène corporelle. C'est la conclusion choc d'une série de tests menée par l'UFC-Que Choisir avec trois autres associations européennes sur des produits de grandes marques. [...]

Les perturbateurs endocriniens ou hormonaux, par leurs interactions prouvées ou supposées avec le système hormonal humain, sont en effet suspectés de multiples maux : outre un impact fortement soupçonné sur la fertilité, ils pourraient être liés, par exemple, à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

L'UFC-Que Choisir attire en particulier l'attention sur le dentifrice Colgate Total pour lequel les "mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d'effet sur la thyroïde" et sur le "gel douche Nivea Water lily & oil" dans lequel l'association indique avoir "trouvé du propylparaben à une dose supérieure à la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC)." UFC précise que la réglementation européenne prend bien "en compte les risques" liés à ces substances, mais attire l'attention sur l'effet "cocktail" lié à l'emploi de plusieurs produits au cours d'une même journée qui "reste mal évalué".

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Perturbateurs endocriniens dans les produits d’hygiène et de beauté

Etude : les rats sensibles aux ondes des antennes-relais

Une étude, menée par des chercheurs de l’université d’Amiens et publiée dans la revue Environnemental science and pollution research international montre les résultats menés sur deux groupes de rats
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Premier résultat  : les champs électromagnétiques semblent induire chez l’animal une « sensation de froid ». Deuxième effet (qui pourrait être corrélé au premier)  : les animaux exposés mangent davantage que les animaux témoins, comme s’ils avaient un besoin d’énergie supplémentaire. Enfin, on observe chez les animaux exposés un fractionnement du sommeil paradoxal, comme si ce dernier se trouvait en « état d’alerte augmenté ».

Cette étude semble confirmer que les troubles du sommeil dont se plaignent les voisins des antennes-relais pourraient venir de ces radiofréquences.
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lundi 1 avril 2013

Particules fines de diesel, cancerigenes

Pic de pollution aux particules fines en Ile-de-France

Le seuil d'alerte de pollution atmosphérique aux particules fines, émises notamment par les moteurs diesel, a été dépassé dimanche [31 Mars 2013] en Ile-de-France, annonce l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif.

La préfecture de police de Paris recommande en conséquence d'éviter les activités physiques intenses et de limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules. Des limitations de vitesse ont également été prononcées.

"On a aujourd'hui un problème de qualité de l'air, notamment du fait des vieux véhicules diesel qui émettent beaucoup de particules, et c'est un problème qu'on doit regarder en face", a réagi sur BFM TV la ministre de L'Ecologie, Delphine Batho.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé les particules fines présentes dans l'air comme cancérogènes en juin.

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