lundi 25 février 2008

Les moustiques porteurs de la grippe aviaire



Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été trouvé dans les moustiques d'une fermé infectée en Thaliande en Octobre 2005.

Le moustique est donc agent porteur du virus H5N1.
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jeudi 21 février 2008

Produit toxique pour la santé dans les poêles de cuisine



Les études qui parlent de la toxicité de l'Acide Perflurooctanoique(PFOA) continuent à arriver. Cet acide est utilisé dans l'élaboration du Téflon et d'autres surfaces perméables que l'on utilise dans les poêles à la cuisine, le plastique qu'enveloppe les bonbons, le maïs pour le microondes, les enveloppes et sacs de la restauration rapide, les boites de frites et pizza, les produits du four industrielles, les assiettes en papier et une grande liste de produits perméables comme les moquettes perméables. Parmi les marques qu'utilisent ce produit potentiellement dangereux, on trouve Stainmaster, Scotchgard, SilverStone, Fluron, Supra, Excalibur, Greblon, Xylon, Duracote, Resistal, Autograph and T-Fal.


même si DuPont affirme que l'Acide Perflurooctanoique est utilisé seulement pendant l'élaboration et ne se retrouve pas dans le produit finale, on retrouve cet acide dans 95% des examens de sang des hommes, femmes et enfants Américains. Si l'acide ne se trouve pas dans le produit final, comment est il possible que l'on le retrouve dans le sang des consommateurs? Selon les études, on peut le retrouver dans le sang même 4 ans après contact avec le produit.


Certains études affirment qu'il existe un lien entre l'Acide Perflurooctanoique et l'augmentation de cancers du pancréas, foie, testicules et sein. On l'a lié aussi avec des fausses couches, perte du poids, problèmes de la thyroïde, faiblesse du système immunitaire et bas poids des organes.


Un équipe de scientifiques de l'université de Toronto croit que l'on trouve plus d'Acide Perflurooctanoique dans des polymères qui ressemblent le Téflon et qu'on appelle les "telomeres." On les retrouve aussi sur les poêles et d'autres produits perméables ou anti-taches, dans les emballages de la restauration rapide et sur les moquettes.


La EPA (Environmental Protection Agency) a classifié l'Acide Perflurooctanoique comme un possible cancérigène.


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lundi 18 février 2008

Les crèmes solaires qui tuent le corail

Des ingrédients dans les crèmes solaires sont en train de tuer le corail, selon un étude Italien.


Selon l'étude de l'université de Marche, Italie, des filtres bio et des préservatifs dans des crèmes solaires communes sont en train de tuer l'algue zooxanthellae qui vit en symbiose avec le corail et est essentiel à sa survie.


Les expériences de l'étude ont eu lieu en Indonésie, Mexique, Thaïlande et Égypte. Les résultats de l'étude suggèrent que ce sont les crèmes solaires qui contiennent des parabens, cinnamates, benzophenones et dérivés du camphre qui sont en train de tuer le corail.


25% de la crème solaire que l'on applique sur la peau part dans l'eau dans seulement 20 minutes. Ils estiment qu'entre 4000 et 6000 tonnes de crème solaire sont relâchées chaque année dans les plages avec du corail.

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mardi 12 février 2008

Eau de robinet, aluminium et maladie d'Alzheimers


Cette eau du robinet que nous consommons, est-elle totalement inoffensive ? Cette question est posée par un collège de scientifiques et en particulier par deux experts français : Henri Pezerat, toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS et François Dartigues, l’ancien patron du laboratoire Inserm à Bordeaux . Selon Henri Pezerat, "plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l’aluminium dans l’eau". Il faut savoir que l’aluminium est utilisé dans le traitement de l’eau afin de rendre celle-ci propre à la consommation. A ces doutes et inquiétudes, une enquête datant de 2003, de l’Institut de Veille sanitaire et des Agences de sécurité sanitaire des aliments et des Produits de Santé répond à l’inverse qu’il n’y a aucun danger en l’état actuel des connaissances. Alors avec tout ça, qui croire ? Faut-il malgré tout appliquer le principe de précaution sachant que l’eau du robinet ne contient pas uniquement de l’aluminium mais également des antibiotiques et des pesticides ?



Dans son numéro de janvier, le magazine L’Expansion a relancé une polémique qui avait fleuri voici quelques années. Selon certains experts, il y aurait un lien entre les sulfates d’aluminium (alun) utilisés pour épurer l’eau du robinet et le développement de la maladie d’Alzheimer. En 2000, des chercheurs du laboratoire U330 de l’Inserm à Bordeaux ont publié les premières conclusions d’une étude portant sur la concentration d’aluminium dans l’eau et les risques de déclenchement de la maladie d’Alzheimer dans l’American Journal of Epidemiology. Pendant huit ans, une équipe de scientifiques a suivi l’état de santé de près de 4 000 personnes. "Nous avons conclu à l’époque que le risque de développer la maladie était multiplié par 2,2 dans les communes où les concentrations d’aluminium étaient supérieures à 100 microgrammes par litre", explique le docteur Jean-François Dartigues, l’ancien patron du laboratoire dans les colonnes de l’Expansion. Depuis 1998, dans l’Union européenne, la valeur limite d’aluminium dans l’eau est fixée à 200 microgrammes par litre.


« Il est indispensabled’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre », a indiqué au magazine le toxicologue Henri Pézerat.


Ce point de vue est contesté par les experts de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) dans un rapport rendu 3 ans plus tard : « A ce jour, il n’est pas possible de considérer que l’aluminium a un rôle causal dans la maladie d’Alzheimer », conclut un rapport officiel. Selon L’Expansion, "entre-temps, l’équipe bordelaise a été dissoute, le laboratoire U330, renommé U593, et les chercheurs ont été invités à exercer leurs talents sur d’autres sujets de recherche".


Interrogée par Le Midi Libre (édition du 28 janvier 2008), Claudine Berr, spécialiste de la maladie d’Alzheimer à l’Inserm de Montpellier, est plus que sceptique sur le lien entre l’eau du robinet et la maladie d’Alzheimer : « J’ai épluché toutes les études internationales sur la question et il n’y a pas d’élément nouveau depuis le rapport de l’Afssa ». C’est d’ailleurs ce qu’elle a confirmé dans le rapport d’expertise que l’Inserm vient de publier à propos de la maladie d’Alzheimer.


Selon la chercheuse de Montpellier, le problème de fond vient de la « plausibilité de l’hypothèse biologique », sachant que l’eau ne représente que 5 à 10 % des apports dans l’organisme. Claudine Berr rejette l’idée de remplacer les sels d’aluminium par des oxydes de fer : « Si on change les modes de traitement, je ne sais pas ce qu’on risque ».


"J’ai fait à l’époque un certain nombre de réserves sur les conclusions de ce rapport. Au nom du principe de précaution, on aurait dû décider d’utiliser d’autres substances que les sels d’aluminium, comme les oxydes de fer, pour lutter contre la turbidité de l’eau", a indiqué le toxicologue Maurice Rabache, ancien membre de l’afssa, à L’Expansion. "Il aurait fallu lancer une nouvelle étude épidémiologique sur un échantillon beaucoup plus large et durant une dizaine d’années, mais ça coûte très cher, au moins 1 million d’euros par an", a ajouté le Dr Dartigues à L’Expansion.


"Ni les chimistes ni les toxicologues spécialisés dans les complexes alumineux n’ont été consultés par l’Afssa. Il est indispensable d’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre", a indiqué à L’Expansion Henri Pézerat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS. Selon des chercheurs canadiens, une telle mesure permettrait de réduire de 23% le risque de développer la maladie d’Alzheimer.


Alors selon ces professionnels, le scandale serait encore plus important que celui de l’amiante. Pourtant, si lors du Grenelle de l’environnement, les thèmes de l’eau potable, des pesticides, des nitrates, des phosphates… ont été abordés, les sulfates d’aluminium utilisés depuis longtemps dans les usines de traitement pour clarifier l’eau ont été oubliés. Selon L’Expansion, "le débat d’experts n’a pourtant jamais été tranché ; le doute subsiste et le dossier paraît aujourd’hui enterré".


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Des substances toxiques flottent dans l'air de nos logements



Des substances toxiques flottent dans l'air de nos logements


PARIS (AFP) — Cosmétiques, produits ménagers, de bricolage ou de jardinage rangés dans nos placards renferment des substances toxiques qui se diffusent dans l'air ambiant des logements, nettement plus nocives que l'air extérieur, dénonce un rapport parlementaire.


Marie-Christine Blandin, sénatrice Verts, a présenté jeudi à la presse un volumineux rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, fruit d'un travail de deux ans.


Pour illustrer son propos, elle avait posé sur la table des lingettes, du gel douche, du démaquillant, de la crème de jour, ainsi que de la peinture, du dissolvant et du formol, "un cancérogène vendu en litre".


Tous ces produits, dont les notices sont à peine lisibles ou inexistantes (lingettes), diffusent dans l'air ambiant des substances particulièrement nocives pour les populations fragiles, a-t-elle souligné.


Exemple parmi d'autres, une étude de 2005 a trouvé des substances chimiques dangereuses dans le sang d'un cordon ombilical, telles que pesticides, phtalates, retardateurs de flamme bromés, provenant des moquettes, casseroles anti-adhésives, vêtements imperméables, papier peint ou vernis à ongles.


Des produits qui ne seraient pas à risque peuvent le devenir "pour des personnes sensibles ou très exposées", a insisté la sénatrice. "L'enfant qui caresse le chien qu'on a aspergé de produits anti-puces est plus à risque que l'adulte", de même que le bébé qui rampe sur le tapis, ou l'asthmatique.


"Il y a un cocktail détonnant dans la maison", affirme-t-elle, insistant notamment sur les éthers de glycol, des solvants dont il existe des dizaines de dérivés et qui sont "présents dans de larges gammes de produits de consommation courante" -peintures, vernis, produits d'entretien, produits phytosanitaires, produits cosmétiques, voire... médicaments.


Le rapport souligne encore que "chacun est conduit à respirer du formaldéhyde chez lui ou sur son lieu de travail". On trouve ce produit hautement cancérogène notamment dans la colle pour moquette ou dans un meuble constitué de panneaux de bois aggloméré.


Dans le salon, on recommande d'"exposer à l'air libre durant deux à trois semaines après leur achat" les tapis, qui contiennent notamment des composés organiques volatils. Quant à l'encens, que l'on brûle pour son odeur naturelle, il émet benzène, formaldéhyde et phtalates.


Dans l'armoire de la salle de bains, le rapport pointe les cétones, parabènes, éthers de glycol ou allergisants, cachés dans les dissolvants ou les teintures capillaires. Même tableau dans le placard du bricoleur, avec des éthers de glycol, du formaldéhyde, des cétones ou des terpènes.


Quant aux produits de jardinage, ils se donnent une image verte à bon compte sous sous le nom de "produits phytosanitaires", voire "phytopharmaceutiques".


L'ex-présidente de la région Nord-Pas de Calais se refuse néanmoins à toute "sinistrose" et estime que chacun doit se "responsabiliser".


Elle voudrait plus d'innovation de la part des entreprises pour la création d'une "chimie verte". A l'Etat, elle demande plus de "précaution", avec retrait d'un produit même si l'on n'est pas sûr des risques, davantage de fonds pour la recherche, et la publication de "valeurs guides d'émissivité".


Elle attend aussi du grand public des "gestes simples", comme ouvrir grand les fenêtres tous les jours et respecter les règles d'usage, en prêtant l'oreille aux "lanceurs d'alerte".


"Il faut que les gens comprennent qu'on est entourés de produits pas anodins", dit-elle. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 24% des maladies sont causées par des expositions environnementales qui pourraient être évitées.

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Parfum du beure et maladie pulmonaire



Un amateur de popcorn poursuit la compagnie pour sa maladie pulmonaire


DENVER - Un résidant de Denver qui consommait deux sacs de maïs soufflé instantané par jour affirme que le beurre artificiel qu'ils contenaient est responsable de la maladie pulmonaire dont il souffre maintenant.


Wayne Watson a déposé, mardi, des poursuites contre la compagnie Kroger et deux de ses filiales, Dillon Companies et Inter-American Products.


Le cas de M. Watson a défrayé les manchettes, l'an dernier, quand des médecins américains ont confirmé qu'il souffre d'une rare maladie pulmonaire associé au produit chimique diacétyle, qui est utilisé dans la fabrication du maïs soufflé instantané.


Des centaines d'employés ayant travaillé dans des usines de popcorn affirment eux aussi souffrir de ce problème - qui porte le nom médical de bronchiolite oblitérante - et d'autres maladies pulmonaires.


Le diacétyle est un composé chimique naturel qui donne son goût au beurre. Son utilisation en tant qu'additif est aussi permise aux Etats-Unis.


La docteur Cecile Rose, qui a établit le diagnostic de M. Watson, affirme que le lien entre sa maladie et sa consommation de maïs soufflé n'est pas certain, mais que cette "éventualité soulève des inquiétudes".


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Les édulcorants perturberaient l'appétit et feraient prendre du poids


Les édulcorants (succédanés chimiques du sucre sans calories) amèneraient à manger plus et à prendre du poids selon une recherche publiée dans le journal Behavioral Neuroscience (1).


Les chercheurs font l'hypothèse que le fait que le goût sucré ne soit pas accompagné des calories normalement associées au sucre perturbe les mécanismes normaux de l'organisme.


Ce problème d'autorégulation pourrait expliquer en partie pourquoi l'obésité a augmenté en même temps que l'usage des édulcorants artificiels, notamment dans les boissons gazeuses, selon les chercheurs en psychologie de l'Université Purdue.


Ils ont montré que comparativement à des rats ayant mangé du yogourt (yaourt) sucré avec du glucose (sucre de table contenant 15 calories par cuillerée à thé), ceux qui avaient mangé du yogourt sucré avec de la saccharine, un édulcorant, consommaient par la suite plus de calories, prenaient plus de poids, emmagasinaient plus de gras corporels et ne compensaient pas en coupant des calories plus tard.


Les auteurs, Susan Swithers et Terry Davidson, font l'hypothèse qu'en brisant la connection entre la sensation de sucre et la nourriture calorique, la saccharine change la capacité de l'organisme de réguler la prise d'aliments.


Ces résultats, notent les chercheurs, sont cohérents avec les indications de plus en plus nombreuses que les gens qui boivent plus de boissons gazeuses diètes ont un plus grand risque d'obésité, de syndrome métabolique, de gras abdominal, de pression sanguine élevée et de résistance à l'insuline qui les met à risque de maladies cardiaques et de diabète.


Les autres sucres artificiels tels que l'aspartame, le sucralose et l'acésulfame-K peuvent avoir les mêmes effets, croient les chercheurs.


Ces résultats devront être démontrés par des recherches chez l'humain.


(1) Publié par l'American Psychological Association (APA)


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Les édulcorants contribueraient à l'obésité





Les édulcorants comme l'aspartame ou la saccharine dérèglent l'appétit et font prendre du poids, selon une nouvelle étude américaine. La popularité des édulcorants, notamment par le biais des boissons gazeuses «diète», explique une partie de l'épidémie d'obésité qui frappe l'Occident.


«Les édulcorants sont particulièrement importants parce que les gens qui en prennent ont l'impression que ça les aide à ne pas engraisser. Ils baissent leur garde», explique Susie Swithers, psychologue de l'Université Purdue, en Indiana, qui publie l'étude dans la revue Behavioral Neuroscience.


Mme Swithers a soumis des rats à un régime de saccharine, édulcorant interdit dans la fabrication industrielle d'aliments, mais permis en vente directe aux consommateurs. Le résultat a été clair: les rats mangeant du yogourt avec de la saccharine prenaient 40% plus de poids que ceux qui avaient été nourris avec du yogourt sucré normalement.


«Quand le goût du sucré n'est pas suivi par l'arrivée de nombreuses calories, le système réglementant l'appétit s'enraie, dit Mme Swithers. Nous avons mesuré la température du corps des cobayes. Normalement, après un repas très calorifique, elle augmente parce que le métabolisme veut brûler ces calories. Mais chez les rats nourris à la saccharine, l'augmentation de température était moins élevée.»

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samedi 2 février 2008

Convulsions chez un bébé à cause de cometiques pour bébé

Rappel des Baume Bébé Euphia


Les laboratoires Euphia procèdent, par précaution, au rappel de tous les lots de produits cosmétiques dénommés Baume Bébé Euphia (pot 50 ml et tube 25ml) ainsi que d'échantillons et trousses Euphia, a indiqué aujourd'hui l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).


"En accord avec l'Afssaps et par mesure de précaution, la société Euphia procède au rappel de tous les lots des produits cosmétiques Baume Bébé Euphia en pot 50 ml et tube 25 ml, Trousse découverte Euphia, Trousse cadeau Euphia ainsi que des échantillons sachet Euphia et Display brochure baume Euphia", note l'agence.


Ce retrait intervient "suite à la déclaration d'un cas de crise convulsive chez un nourrisson de 5 mois, liée possiblement à la présence de dérivés terpéniques dont la sécurité d'utilisation chez des enfants de moins de 30 mois n'est pas établie au vu du dossier cosmétique transmis".


"Une modification de l'étiquetage du produit préconisant une utilisation chez l'enfant dès 30 mois, fera suite à ce retrait", ajoute l'agence.


Source : AFP



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La pollution électromagnétique des lampes basse consommation sous observation





La pollution électromagnétique des lampes basse consommation sous observation


La mise en cause du rayonnement des ampoules fluocompactes a suscité fin 2007 une levée de boucliers des fabricants, dénonçant le discrédit infondé provoqué par l'étude du Criirem. Alors qu'une société monégasque propose les premiers modèles de lampe à économie d'énergie garantie "basse radiation", l'Ademe a réuni les parties prenantes en vue d'un protocole de mesures commun. Ce banc d'essai, impérativement réalisé courant 2008, vise entre autres à préciser les rayonnements en champ rapproché, à moins de 30 cm de l'usager.


La mise en garde du Centre de recherche et d'information sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) date de septembre 2007 et prend la forme d'une étude de 4 pages, diffusée par voie de communiqué en France et en Espagne, là où l'étude a eu lieu.
Contrairement aux ampoules classiques, les champs électriques détectés autour des fluocompactes allumées atteignent à 20cm entre 180 Volt/mètre (V/m) et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts, affirme l'association. Il faut s'éloigner d'un mètre pour retrouver les valeurs types du bruit de fond ambiant. A l'allumage des ampoules, des pics de l'ordre de 100 à 300 V/m ont même été notés. Face à ces champs électriques importants, " susceptibles de gravement perturber les biens et les personnes ", le Criirem déconseille l'utilisation de ces ampoules en tant que lampes de chevet ou de bureau, et demande aux fabricants de remédier à cette électropollution.


Champs contradictoires ?


Pour les syndicats professionnels, ce danger n'existe pas. La fédération européenne des industries des lampes, l'ELC, rappellait ainsi fin septembre 2007 " qu'à [sa] connaissance " les champs émis respectent les seuils d'exposition internationaux en vigueur (fixée à 87 V/m). L'ELC cite à l'appui les résultats d'une étude parue en Suisse en 2004 menée qui, avec des mesures faites à 30 cm des lampes, atteste de l'absence de risque pour la santé des personnes utilisant des ampoules fluocompactes. Une étude reprise le 23 octobre 2007 dans le point de vue de l'Association Française de l'Eclairage (AFE) qui regroupe 1400 usagers professionnels et institutionnels de la filière lumière (médecins, installateurs, détaillants, décorateurs, fabricants, fonctionnaires, etc.).



" C'est exact, confirment les experts du Criirem, sauf que ces mesures sont incomplètes et ne prennent pas en compte les rayonnements situés entre 1 et 10 MégaHertz, où se situent le gros des rayonnements que nous avons relevés. " A ces fréquences, les normes européennes deviennent plus sévères, limitant à 28 V/m l'intensité des émissions électromagnétiques applicables pour la santé. " Pourquoi l'étude suisse citée par les industriels ne mesure que les fréquences comprises entre 30 et 60 kHz, et ne dit rien sur les rayonnements MégaHertz ? "
Selon le Criirem, une autre directive européenne est aussi dépassée. Celle relative à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques (2004/108/CE), censée prévenir les dysfonctionnements des matériels exposés à des rayonnements supérieurs à 3 V/m, voire 10 V/m dans le cas des appareils médicaux. " Nous sommes pour les lampes basse consommation à économie d'énergie, précise la présidente du Criirem Michèle Rivasi, mais on ne peut tout de même pas reprocher à une association d'informer le public et les consommateurs de l'existence d'un problème de pollution électromagnétique qui les concerne et les touche directement ! "


Banc d'essai élargi


Le 27 novembre dernier, l'ADEME a provoqué une réunion entre le Criirem et des représentants de l'AFE et du Syndicat de l'Eclairage, ainsi que l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail (AFSSET). Objectifs : sortir de la polémique et s'accorder sur un protocole commun, partagé et préalable à une nouvelle campagne de mesures... Cette fois plus représentative des ampoules et fabricants présents sur le marché. " Toutes les lampes testées par le Criirem n'étaient pas mauvaises. Certains modèles étaient en dessous des seuils admis, sauf que l'on ne sait pas précisément lesquels. Le Criirem n'a pas voulu communiquer ces données, " regrette Hervé Lefevbre, expert éclairage à l'ADEME et membre du conseil d'administration de l'AFE.

La principale difficulté relevée par l'ADEME est que les mesures de l'éclairage débutent à 30 cm. Et pas en dessous. En champ rapproché, il n'a jamais été prévu de faire des mesures. " Les méthodologies existantes pour mesurer les autres sources de champs électromagnétiques sont tres pointues. L'AFSSET y travaille et doit nous proposer un protocole sous peu. Nous devrions pouvoir refaire les mesures et avoir les réponses en 2008, " poursuit Hervé Lefèbvre.


Péril européen ?


" Ce problème de santé publique ne fait pas partie des missions de l'ADEME, mais de celles de l'AFSSET, souligne l'expert. Cependant, dès lors que l'Ademe doit faire la promotion de ces produits, encore faut-il que l'on soit certain du bien-fondé des ampoules fluocompactes et de leur absence de danger. On peut difficilement soutenir la fin des ampoules à incandescence s'il existe un risque potentiel. Pour nous, il est est urgent de le savoir. " La question est en effet d'autant plus cruciale que l'une des études issues de la directive européenne Energy Using Product (EUP, votée en 2005), indique que "les industriels ont déjà fait des propositions en ce sens, avec un calendrier d'application. "

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