vendredi 14 mars 2014

Airparif: Le diesel responsable de la dégradation de la qualité de l'air.

La diésélisation a en effet contrebalancé les tendances à l’amélioration, et explique que la pollution n’ait pas baissé d’avantage. Notamment pour le dioxyde d’azote : les voitures diesel en émettent relativement plus qu’un véhicule essence de norme Euro équivalente. Or le parc diesel des véhicules particuliers a progressé passant de 41% des kilomètres parcourus dans Paris en 2002 à 63% en 2012 ; et si les voitures ont diminué de 10% en dix ans, la part des véhicules de livraison a progressé sur cette même période, la plupart étant des diesels. C’est donc également la diésélisation qui explique également la stabilité pour le dioxyde d’azote, ou la dégradation de la qualité de l’air pour les particules, due à l’évolution de la composition du parc roulant. source

Il est clair que le problème de pollution de l'air vient du diesel et pas de 'la voiture'. Si l'on avait encouragé les voitures à essence (surtout les hybrides), plutôt que les voitures à diesel, on n'aurait pas les pics de pollution qu'on a maintenant à Paris.

jeudi 13 mars 2014

Il serait plus simple d'interdire les voitures 'diesel'

Encore une alerte à la pollution, et comme conséquence tout le monde doit rouler plus lentement (interdiction de vitesse), on ne peut pas sortir faire de l’exercice et profiter du beau temps, les enfants de moins de 6 ans ne peuvent pas sortir se promener. Tout cela a cause du "diesel". Il serait plus simple d'interdire l'utilisation des voitures diesel, n'est ce pas?

[...] réduction de la vitesse des véhicules, l'interdiction des feux de cheminée, il est recommandé à la population de «reporter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur», et d'éviter les promenades pour les enfants de moins de 6 ans. source
Si l'on sait que le problème vient du diesel et pas de l'essence, pourquoi ne pas interdire le diesel? Dans les grandes villes on n'utilise pas du chauffage à bois ou fioul, il n'y a pas non plus beaucoup de production industrielle, donc la pollution qui cause autant de problèmes de santé, surtout dans les grandes villes, vient essentiellement du diesel.
Les pollutions aux PM 10, poussières de compositions diverses, sont fréquentes en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois mais aussi au fioul, qui s'ajoutent à celles émises par l'industrie et le transport (diesel). source
[...]les particules fines en suspension dans l'air sont émises par le trafic routier (dont 70 % proviennent de la combustion du diesel en Ile-de-France). source
Malheureusement les politiciens ne prennent pas les mesures nécessaires, et même ceux qui se dissent des écologistes ne s'attaquent pas au vrai problème. Ils veulent finir avec 'la voiture individuelle' quand en réalité le problème n'est pas la voiture mais le diesel. Il existe des voitures électriques zéro pollution, hybrides pratiquement zéro pollution, et même les voitures à essence produisent une quantité négligeable de particules fines lorsque l'on les compare avec les voitures à diesel.

jeudi 24 octobre 2013

Alerte sur les lingettes et laits de toilette pour bébés

94% de ces produits, testés par l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir, se révèlent dangereux pour la santé des nouveau-nés.

L'association de défense des consommateurs a fait tester 34 produits grand public en laboratoire. Les résultats, qualifiés d'«alarmants», révèlent que 26 lingettes et six laits de toilette contiennent des produits dangereux pour la santé.

Des allergènes ont ainsi été retrouvés dans 14 produits, «avec un record pour les lingettes Eco de la marque Naty». Le phénoxyéthanol, «un conservateur aux effets toxiques pour le foie», a, lui, été détecté dans 14 lingettes (comme les Mixa, Pampers ou Carrefour Baby). En août dernier, 60 millions de consommateurs avait déjà relevé la dangerosité de ce composant «suspecté d'être, à fortes doses, toxique pour la reproduction et pour le développement». L'Agence nationale de sécurité du médicament avait d'ailleurs proscrit l'utilisation du phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques destinés aux fesses des bébés. Six types de lingettes contiennent, elles, des parabènes, des «conservateurs suspectés d'être des perturbateurs endocriniens interférant avec le système hormonal».

L'association considère que certaines de ces substances, dissimulées sous un étiquetage faussement rassurant du type «hypoallergénique» ou «Testé sous contrôle dermatologique», sont susceptibles d'agir aux stades précoces du développement de l'enfance. «Au final, seuls deux produits sont exempts des substances recherchées: les lingettes Natural caresse de Bébé Cadum et le lait de toilette Natessance.»

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samedi 6 avril 2013

Des traces de pesticides et de médicaments dans les bouteilles d'eau

Une étude de 60 Millions de consommateurs et de la fondation France Libertés a révélé la présence de traces de pesticides et de médicaments dans environ 20 % des eaux en bouteille.

L'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. Sur les bouteilles d'eau étudiées – portant sur l'ensemble du marché –, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides.

"La grande surprise", écrit 60 Millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline). La teneur est "infime", mais c'est "suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales", souligne le magazine, qui précise avoir procédé deux fois à l'analyse des échantillons après contestation de la part des embouteilleurs des premiers résultats et de la méthodologie employée, accusée de produire de "faux positifs".

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Du buflomédil et du naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l'Hepar pour le premier et dans la Saint Armand pour le second. Par ailleurs, des traces d'atrazine et d'hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre) et la Cristaline (Louise).

Et l'eau du robinet ? Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides, mais aussi des résidus de médicaments dont, à nouveau, du tamoxifène décelé notamment en milieu urbain (Rennes et Limoges).

Enfin, sur les trois bonbonnes, des traces de diéthylphtalate ont été trouvées dans l'Obio, et de bisphénol A, d'atrazine et de retardateur de flamme dans la Culligan Val-de-Marne. "Si tous les micropolluants sont ici présents en très faibles teneurs, leur variété interroge sur les potentiels effets cocktail", souligne 60 Millions de consommateurs.

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jeudi 4 avril 2013

Perturbateurs endocriniens dans Colgate Total et Nivea Water lily & oil

Conservateurs, antibactériens, filtres solaires, émollients : autant de substances susceptibles d'avoir un impact sur le fonctionnement hormonal de l'être humain ; autant de produits chimiques que l'on trouve, à des doses diverses, dans les produits de beauté et d'hygiène corporelle. C'est la conclusion choc d'une série de tests menée par l'UFC-Que Choisir avec trois autres associations européennes sur des produits de grandes marques. [...]

Les perturbateurs endocriniens ou hormonaux, par leurs interactions prouvées ou supposées avec le système hormonal humain, sont en effet suspectés de multiples maux : outre un impact fortement soupçonné sur la fertilité, ils pourraient être liés, par exemple, à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

L'UFC-Que Choisir attire en particulier l'attention sur le dentifrice Colgate Total pour lequel les "mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d'effet sur la thyroïde" et sur le "gel douche Nivea Water lily & oil" dans lequel l'association indique avoir "trouvé du propylparaben à une dose supérieure à la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC)." UFC précise que la réglementation européenne prend bien "en compte les risques" liés à ces substances, mais attire l'attention sur l'effet "cocktail" lié à l'emploi de plusieurs produits au cours d'une même journée qui "reste mal évalué".

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Perturbateurs endocriniens dans les produits d’hygiène et de beauté

Etude : les rats sensibles aux ondes des antennes-relais

Une étude, menée par des chercheurs de l’université d’Amiens et publiée dans la revue Environnemental science and pollution research international montre les résultats menés sur deux groupes de rats
[...]

Premier résultat  : les champs électromagnétiques semblent induire chez l’animal une « sensation de froid ». Deuxième effet (qui pourrait être corrélé au premier)  : les animaux exposés mangent davantage que les animaux témoins, comme s’ils avaient un besoin d’énergie supplémentaire. Enfin, on observe chez les animaux exposés un fractionnement du sommeil paradoxal, comme si ce dernier se trouvait en « état d’alerte augmenté ».

Cette étude semble confirmer que les troubles du sommeil dont se plaignent les voisins des antennes-relais pourraient venir de ces radiofréquences.
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lundi 1 avril 2013

Particules fines de diesel, cancerigenes

Pic de pollution aux particules fines en Ile-de-France

Le seuil d'alerte de pollution atmosphérique aux particules fines, émises notamment par les moteurs diesel, a été dépassé dimanche [31 Mars 2013] en Ile-de-France, annonce l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif.

La préfecture de police de Paris recommande en conséquence d'éviter les activités physiques intenses et de limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules. Des limitations de vitesse ont également été prononcées.

"On a aujourd'hui un problème de qualité de l'air, notamment du fait des vieux véhicules diesel qui émettent beaucoup de particules, et c'est un problème qu'on doit regarder en face", a réagi sur BFM TV la ministre de L'Ecologie, Delphine Batho.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé les particules fines présentes dans l'air comme cancérogènes en juin.

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